Israël-Gaza : Jean-Luc Mélenchon dénonce la «lapidation médiatique désormais permanente» contre LFI
Sur son blog, le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon s'est indigné contre une "lapidation médiatique désormais permanente" à l'encontre de son mouvement, après sa réaction sur l'attaque du Hamas en Israël. "Il s'agit clairement d'une incitation au passage à l'acte violent contre l'un d'entre nous", a-t-il estimé.
Le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon a dénoncé lundi sur son blog "une lapidation médiatique désormais permanente" contre son mouvement, pris dans la polémique après sa réaction sur l'attaque du Hamas en Israël . "Les Insoumis se voient infliger une lapidation médiatique désormais permanente", a écrit l'ancien candidat à la présidentielle.
"Une incitation au passage à l'acte violent contre l'un d'entre nous"
Ce dernier a ajouté : "Les Insoumis n'approuvent aucun massacre quels qu'en soient les auteurs. Comment pourrait-on croire autre chose ? Pourquoi ? Ou y-en-a-t-il la moindre trace ? Je recommande donc de ne rien céder aux pressions qui s'exercent".
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"Il s'agit clairement d'une incitation au passage à l'acte violent contre l'un d'entre nous", a-t-il estimé. Depuis son communiqué initial, qui avait établi un parallèle entre le Hamas et la politique israélienne, la position du mouvement de gauche radicale s'est légèrement infléchie.
Bompard a évoqué des crimes de guerre commis par les deux parties
Dans un contexte extrêmement tendu, où chaque mot est pesé, le coordinateur du mouvement Manuel Bompard n'a toujours pas employé le terme de "terroriste" à l'égard du mouvement islamiste palestinien. Mais il a évoqué des "crimes de guerre" commis par les deux parties. "C'est bien qu'il mette ces mots-là", note Cyrielle Chatelain, cheffe du groupe EELV à l'Assemblée, qui parle, elle, d'"actes terroristes inqualifiables et injustifiables".
Comme beaucoup d'élus, elle refuse de se "regarder le nombril" et de s'avancer sur l'avenir de la Nupes, sujet trop dérisoire par rapport à la gravité de la situation au Proche-Orient. L'alliance de gauche "fonctionne à l'Assemblée", estime-t-elle. "Parce qu'on a un programme clair, on sait ce qu'on défend ensemble. Des points de désaccord ont été actés auparavant, notamment sur les questions internationales", relève l'élue écologiste à l'AFP.