Publicité
Publicité

Immigration : Patrick Stefanini nommé représentant spécial

Europe 1 avec AFP / Crédit photo : GABRIEL BOUYS / AFP . 1 min
© GABRIEL BOUYS / AFP

L’ancien préfet Patrick Stefanini a été nommé, vendredi, représentant spécial du ministre de l’Intérieur chargé des questions d’immigration, a annoncé la place Beauvau. 

L'ex-préfet Patrick Stefanini a été nommé vendredi représentant spécial du ministre de l'Intérieur sur l'immigration, a annoncé la place Beauvau. "Cette nomination s'inscrit dans une volonté ferme du Ministre de l'Intérieur de lutter pour une meilleure maîtrise des flux migratoires et de renforcer la sécurité des Français", a précisé le ministère dans un communiqué. La mission de Patrick Stefanini se concentrera "principalement sur le renforcement du dispositif de réadmission des personnes en situation irrégulière", a-t-on ajouté de même source.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Une décision qui ne tombe pas par hasard 

Cette nomination de Patrick Stefanini , haut fonctionnaire spécialiste des questions d'immigration et figure de LR, survient au moment où le gouvernement est sommé de donner des gages au RN pour éviter la censure de ses textes budgétaires. "Cette lettre de mission s'inscrit dans une reconquête de la souveraineté de la France en matière de politique migratoire", a commenté l'ex-préfet dans un entretien à Paris Match.

Selon Beauvau, Patrick Stefanini sera chargé de "la conclusion de nouveaux accords ou arrangements bilatéraux de réadmissions avec des pays, source d'immigration et de transit, mais également de l'optimisation des accords existants, qui pourra passer par la renégociation des accords existants". "Un des enjeux importants de sa mission résidera dans l'inclusion de clauses de réadmission de ressortissants de pays tiers et apatrides, que ce soit pour les nouveaux accords ou les accords existants", est-il souligné. L'objectif sera de contourner l'interdiction actuelle d'expulser un étranger vers son pays d'origine si celui-ci est en proie à la guerre ou "en cas de risques de traitements inhumains ou dégradants". "Il est souhaitable que cet éloignement puisse se faire en direction d'un Etat tiers par lequel l'étranger a transité ou séjourné", écrit le ministère de l'Intérieur.