Gabriel Attal était l'invité d'Europe matin ce jeudi. 6:16
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Yanis Darras , modifié à
Le ministre du budget et des Comptes publics Gabriel Attal, était l'invité d'Europe matin ce jeudi. Au micro de Sonia Mabrouk, l'ancien porte-parole du gouvernement est revenu sur le nouveau projet de loi Asile et immigration, présenté par Gérald Darmanin, et notamment sur la possibilité d'attribuer des titres de séjour pour aider les métiers en pénurie de main d'œuvre. 

"Gentil avec les gentils, méchant avec les méchants". C'est ce que souhaite faire Gérald Darmanin avec son nouveau projet de loi sur l'immigration. Le ministre de l'Intérieur souhaite également favoriser l'emploi d'immigrés dans les secteurs en pénurie de main d'œuvree, grâce à des nouveaux titres de séjour pour les secteurs en tension. Invité sur Europe 1 ce jeudi matin, Gabriel Attal soutient le projet. "Il faut arrêter d'être hypocrite sur le sujet du travail au noir", assure Gabriel Attal. 

Pour le ministre du budget, l'idée de favoriser les métiers en tension est pertinente. "Une partie de notre économie tourne grâce à l'immigration", assure-t-il au micro d'Europe 1. "Donc je pense que ces annonces sont peut-être, un bol d'air pour les patrons", qui ont besoin de ces gens, poursuit le ministre. 

"Être plus clair" avec les personnes en situation irrégulière

"J'assume ce projet en tant que ministre", poursuit-il. Car le ministre du budget et des Comptes publics souhaite lutter contre un fléau : le travail au noir. "Aujourd'hui, nos finances publiques perdent entre 5 et 6 milliards d'euros à cause du travail au noir", insiste-t-il au micro d'Europe 1. Et d'ajouter : "Il faut sortir d'une forme d'hypocrisie autour du travail au noir (...). Oui, aujourd'hui, il y a des gens en France qui travaillent au noir, on le sait tous". 

Mais l'ancien porte-parole du gouvernement l'annonce : il faut être plus ferme sur le sujet de l'immigration. "Ceux qui n'ont pas vocation à rester en France, doivent partir", insiste-t-il, précisant que ce projet de loi "permettra aussi d'être plus clair", avec les personnes en attente de titre de séjour, ou de la nationalité.