«Il n'est pas normal de mourir à la suite d'un refus d'obtempérer, comme il n'est pas normal de refuser d'obtempérer», insiste Bompard
Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise et député des Bouches-du-Rhône, était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews. Au micro de Florian Tardif, l'élu est revenu sur la mort d'un gendarme lors d'un refus d'obtempérer.
C'est un drame qui marque les Alpes-maritimes. Ce week-end, un gendarme est mort lors d'un contrôle routier, tué par un automobiliste. Ce dernier, déjà connu des services de police pour des faits de délit de fuite mais aussi de violences , a refusé d'obtempérer, renversant l'homme de 54 ans avant de continuer sa route.
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Invité ce mercredi matin sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews, le coordinateur national de La France insoumise, tient à rappeler l'élémentaire. "Un refus d'obtempérer, c'est un délit. Et quand on est au volant et quand on a un gendarme ou un policier qui nous demande de s'arrêter, il faut s'arrêter. C'est la loi. Et quand on ne le fait pas, on doit être poursuivi et condamné pour cela, tout simplement", insiste-t-il au micro de Florian Tardif.
Un drame qui doit "avoir notre soutien"
"Nous avons dit à plusieurs reprises qu'il n'était pas normal de mourir suite à un refus d'obtempérer (...), notamment après la mort de Nahel, l'année dernière", poursuit-il. Mais on peut à la fois dire qu'il n'est pas normal de mourir à la suite d'un refus d'obtempérer et à la fois de dire qu'il n'est pas normal de refuser d'obtempérer et que quand on refuse d'obtempérer, on doit être condamné pour cela, tout simplement", insiste Manuel Bompard, s'attristant de la mort de l'adjudant de 54 ans, père de deux enfants.
"Quand un policier ou un gendarme meurt suite à un refus d'obtempérer, c'est un drame qui doit avoir notre soutien et nos condoléances", conclut-il.