Hugues Renson : "Je me réjouis quand une pétition sur l'avenir de la planète recueille autant de signatures"

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Le vice-président de l'Assemblée nationale a réagi plutôt positivement, mercredi sur Europe 1, à la mise en ligne d'une pétition visant à traduire l'État français en justice pour "inaction climatique". Néanmoins, il a souligné une "responsabilité collective" dans la lutte contre le dérèglement climatique.
INTERVIEW

"L'Affaire du siècle" prend de l'ampleur. Cette pétition, initiée par quatre ONG désireuses d'attaquer l'État en justice pour "inaction climatique", avait recueilli mercredi matin plus de 1,7 million de soutiens. "Je me réjouis quand une pétition sur l'avenir de la planète peut recueillir autant de signatures", a réagi mercredi matin, sur Europe 1, le député LREM Hugues Renson.

"Responsabilité collective". Le vice-président de l'Assemblée nationale considère que la protection de l'environnement est une "priorité absolue". "Il faudra bien que les pouvoirs publics, mais pas que, puissent avancer. Toutes les initiatives sont bonnes à prendre." Toutefois, a-t-il expliqué, "il ne faut plus se contenter de grandes pétitions de principe". "C'est une responsabilité collective. Pouvoirs publics, associations, individus eux-mêmes... L'urgence climatique est une priorité et n'est pas incompatible avec la question de la justice sociale."

Invité d'Europe 1 un peu plus tôt mercredi, le créateur de Solar Impulse Bertrand Piccard s'était également félicité de ce succès. "Cette pétition est une bénédiction (...) "Si les gouvernements sont forcés à [prendre des mesures en faveur de l'environnement] par la justice, cela va les décharger. Ils vont être soulagés de voir qu'ils sont obligés de le faire et que ce n'est plus une question de gauche ou de droite", a-t-il expliqué à Pierre de Vilno.