Nouveau service national : Emmanuel Macron assure qu'il ne s'agit pas d'«envoyer nos jeunes en Ukraine»
Emmanuel Macron a appelé à ne pas être faible face à la Russie ce mardi matin. Le président de la République s'est longuement exprimé sur le conflit russo-ukrainien et assure qu'il n'est pas question "d'envoyer nos jeunes en Ukraine".
La guerre en Ukraine va-t-elle trouver une issue prochainement ? Presque quatre ans après le début de l'invasion russe sur le sol ukrainien, les pourparlers entre Kiev et Washington se tiennent cette semaine pour tenter de trouver un compromis et mettre fin au conflit. Interrogé ce mardi matin au micro de nos confrères de RTL, le président de la République Emmanuel Macron a appelé à "ne pas se montrer faible" face à la "menace" de la Russie.
"Nous aurions tort d'être faible face à cette menace"
"Nous aurions tort d'être faible face à cette menace. Et donc si nous voulons nous protéger, nous Français, ce qui est ma seule obsession, nous devons montrer que nous ne sommes pas faibles avec la puissance qui nous menace le plus", a déclaré le chef de l'État qui participera dans l'après-midi à une réunion par visioconférence de la coalition des soutiens de l'Ukraine.
"Il ne s'agit pas d'"envoyer nos jeunes en Ukraine" avec la création d'un nouveau service national
Le nouveau service national volontaire qu'Emmanuel Macron s'apprête à annoncer n'implique aucunement d'"envoyer nos jeunes en Ukraine", assure le locataire de l'Élysée.
Le chef de l'État a confirmé qu'il préciserait jeudi "la transformation du service national universel vers une nouvelle forme", sans fournir plus de précisions. "Il faut vraiment, en tout cas tout de suite, supprimer toute idée confuse qui consisterait à dire qu'on va envoyer nos jeunes en Ukraine. C'est pas du tout le sens de cette affaire", a-t-il insisté.
"Bon espoir" que "les forces parlementaires" trouvent un compromis sur le budget
Questionné sur l'impasse budgétaire dans laquelle se trouve la France, Emmanuel Macron a assuré avoir "bon espoir" que les "forces parlementaires" trouvent un compromis sur la question du budget d'ici la fin de l'année.