Grèce : la gauche de la gauche défile dans le bureau de Hollande

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avec AFP , modifié à
Le chef de l'Etat a reçu à l'Elysée Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon, Clémentine Autain et le porte-parole d'EELV Julien Bayou.

Un accord sur la Grèce est "possible", "à portée" de main". A quelques heures d'un sommet décisif de la zone euro consacré à la Grèce, François Hollande a tenu à rassurer ceux qui demandent à la France d'être "aux côtés du peuple grec". Le président a reçu à l'Elysée une délégation de personnalités de gauche et de la société civile (PCF, Parti de gauche, personnalités socialistes notamment) signataires d'un appel, publié vendredi dans Libération, demandant à la France de soutenir Athènes

"Pas seulement l'avenir de la Grèce, mais aussi l'avenir de l'Europe". "Le président de la République nous a exprimé la volonté d'obtenir un accord qui respecte le gouvernement grec actuel", a déclaré Pierre Laurent, numéro un du PCF, à l'issue de cet rencontre. "Ce qui se joue aujourd'hui n'est pas seulement l'avenir de la Grèce, mais aussi l'avenir de l'Europe", a estimé Pierre Laurent. Concernant une éventuelle baisse des pensions de retraite grecques ou une hausse de la TVA, le patron des communistes a jugé que de telles mesures "sont non seulement pas acceptables mais elles ne résoudraient en rien la crise financière de ce pays, et le président de la République l'a lui-même reconnu".

Clémentine Autain (Front de gauche), elle aussi présente, a quant à elle rapporté que François Hollande avait aussi prévenu que "la sortie de la Grèce de la zone euro aurait un coût pour le contribuable" français.