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Alexis Delafontaine // Crédits : LUDOVIC MARIN / AFP , modifié à
Le nouveau gouvernement de Gabriel Attal dérange déjà au sein de la majorité. Certains le jugent trop à droite et menacent de mener la fronde face à l'arrivée d'anciens sarkozystes. Alors le nouveau locataire de Matignon veut calmer les esprits. 

À peine formé, déjà contesté. Le nouveau gouvernement de Gabriel Attal, qui vient à peine d'être annoncé, dérange déjà au sein de la majorité. Certains le jugent trop à droite et menacent de mener la fronde face à l'arrivée d'anciens proches de Nicolas Sarkozy. Face à cette possible révolte, le nouveau locataire de Matignon veut calmer les esprits. Le Premier ministre décide d'assumer ses choix tout en confiant vouloir un gouvernement resserré. 

Dans les rangs du gouvernement, un seul ministre est issu d'Horizon, le parti d'Édouard Philippe. Même sentence pour la formation de François Bayrou, qui ne compte qu'un seul ministre. Une situation qui fait grincer des dents au sein même de la majorité. Pour calmer la fronde, Gabriel Attal a réuni les chefs de majorité. "Le Premier ministre a d'abord rappelé que le gouvernement n'est pas encore finalisé. Il y aura une nouvelle liste de ministres qui va arriver dans les prochains jours", indique Sylvain Maillard, président des députés Renaissance à l'Assemblée nationale. 

Équilibrer le gouvernement 

Pour le Modem, Gabriel Attal n'a pas d'autre choix que d'équilibrer le gouvernement avec la nomination des Secrétaires d'État. Dans le cas contraire, la formation centriste menace de mener sa propre liste pour élections européennes. De son côté, l'aile gauche de la majorité songe à quitter le groupe Renaissance afin de monter son propre groupe à l'Assemblée.