"Gilets jaunes" : Emmanuel Macron appelle à "un retour au calme"

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Emmanuel Macron a appelé à "un retour au calme" à la veille l'"acte 16" des "gilets jaunes". © NICOLAS TUCAT / AFP
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avec AFP , modifié à
Estimant que le mouvement des "gilets jaunes" n'était plus compréhensible, le président Macron a appelé vendredi à un "retour au calme" à la veille de l'"acte 16" du mouvement. 

Emmanuel Macron a appelé vendredi à un "retour au calme", estimant que le mouvement des "gilets jaunes" n'était "plus compréhensible par bon nombre de citoyens", à la veille de l'"acte 16" de ce mouvement réclamant une meilleure justice sociale et fiscale.

Ni interdiction de manifester ni état d'urgence. Interrogé par des élus locaux réunis à Bordeaux pour le "grand débat national" et qui prônent un recours à l'interdiction de manifestations ou à l'état d'urgence, le président Macron a expliqué pourquoi il avait écarté cette possibilité. "On ne décide pas un état d'urgence quand on a des tensions sociales dans son pays, cela aurait été une erreur", a répondu le président. Quant à l'interdiction de manifester, "cela n'aurait pas permis d'apaiser" les tensions.

Des violences "intolérables". Emmanuel Macron a toutefois de nouveau qualifié "d'intolérables" les violences qui émaillent les manifestations depuis le 17 novembre et qui ont notamment touché les commerces du centre de Bordeaux. "À la fin c'est la négation de la démocratie", a-t-il estimé.

"À la fin, c'est la négation de la démocratie". "Le pays a besoin d'un retour au calme" car "la situation que nous vivons n'est plus compréhensible par nombre de nos concitoyens" a déclaré le président. "J'espère que les semaines qui viennent permettront de voir une décrue" car "à la fin, c'est la négation de la démocratie" a-t-il poursuivi.

"Chacun doit revenir à la raison", a-t-il encore déclaré, adoptant un ton moins sévère que mardi, lorsqu'il avait fait un lien direct entre manifestants et casseurs. "Lorsqu'on va dans des manifestations violentes, on est complice du pire", avait-il tranché devant des maires du Grand Est, estimant que la discussion devait se tenir au sein des réunions du "grand débat national" et non pas dans la rue.