Publicité
Publicité

Gérard Larcher estime «que les conditions» ne sont pas réunies «pour aller plus loin dans la reconnaissance d'un Etat palestinien»

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Le président du Sénat Gérard Larcher était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews ce jeudi. Au micro de Sonia Mabrouk, il est revenu sur la possible reconnaissance d'un État palestinien d'ici le mois de juin par la France. "Est-ce que les conditions sont réunies pour aller plus loin dans la reconnaissance d'un État palestinien ? Eh bien non", estime-t-il.

Emmanuel Macron va-t-il reconnaitre l'État de Palestine ? Le débat est ouvert, alors que le président de la République a annoncé qu'il pourrait reconnaître un État palestinien "en juin" prochain. "On doit aller vers une reconnaissance et donc, dans les prochains mois, on ira", estime-t-il, soulignant que le but n'est pas "de faire plaisir à un tel ou un tel, mais parce que ça sera juste". 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Invité de La Grande interview Europe 1-CNews ce jeudi, le président du Sénat Gérard Larcher s'est questionné sur l'utilité de cette annonce. "Je suis pour la solution à deux États. Mais aujourd'hui, est-ce que c'est le sujet ?" se questionne-t-il, alors qu'il reste encore plusieurs otages retenus dans la bande de Gaza, insiste-t-il. 

Une décision qui "légitimerait le Hamas", juge Gérard Larcher

"Nous avons toujours des attaques du Hamas contre Israël. Nous avons malheureusement une autorité palestinienne, que j'ai rencontrée à la fin 2023, extrêmement faible. Est-ce que les conditions sont réunies pour que nous allions plus loin dans la reconnaissance, indispensable à long terme, d'un État de Palestine ? Eh bien, non", estime-t-il au micro de Sonia Mabrouk. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Le sénateur estime en plus qu'une telle reconnaissance "légitimerait le Hamas. Or le Hamas, je le rappelle, est une organisation terroriste, qui le 7 octobre 2023, a massacré des citoyens parmi lesquels il y avait aussi nos compatriotes. Je ne l'oublie pas", conclut-il.