Emmanuel Macron et la Première dame, arrivés dimanche à Londres, se sont recueillis devant le cercueil d'Elizabeth II. 1:29
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Jacques Serais, édité par Laura Laplaud
À l'occasion des funérailles de la reine Elizabeth II ce lundi à Londres, près de 500 dirigeants ont fait le déplacement. Pour assurer leur sécurité, les Britanniques ont fait quelques recommandations comme éviter de prendre un vol privé ou prendre des bus spécialement affrétés. Mais tous les dirigeants, comme Emmanuel Macron, n'ont pas forcément respecté ces consignes.

Emmanuel Macron et la Première dame, arrivés dimanche à Londres, se sont recueillis devant le cercueil d'Elizabeth II. Ils assisteront dans la matinée aux funérailles en l'abbaye de Westminster. Comme Joe Biden, le président de la République française n'a pas respecté les recommandations émises par les Britanniques qui font face à un casse-tête sécuritaire et diplomatique pour accueillir près de 500 dirigeants et 2.000 invités.

Prendre le bus n'était pas une option possible pour Emmanuel Macron

Le ministère des Affaires étrangères britanniques recommandait aux chefs d’État d’éviter les vols privés et de privilégier si possible les vols commerciaux pour se rendre aux obsèques. Mais Emmanuel Macron et la Première dame ont atterri dimanche après-midi à bord du Falcon présidentiel.

Les Britanniques ont également demandé aux dirigeants d’emprunter des bus spécialement affrétés. Une option qui n’en était visiblement pas une pour Emmanuel Macron. Selon l’Agence France Presse, le président aurait dit "non" au bus. Comme pour Joe Biden, qui a  obtenu l’autorisation d’utiliser sa limousine blindée, le locataire de l’Élysée a fini par trouver un arrangement.

Le couple présidentiel est arrivé à pied à Westminster Hall, habillé en noir, avec baskets sombres et lunettes de soleil. Dimanche soir, Emmanuel et Brigitte Macron se sont ensuite rendus au dîner organisé par Charles III avec les chefs d’État et de gouvernement à Buckingham Palace.

Un programme chargé pour le chef de l'État

C’est un peu deux journées en une que le président de la République s’apprête à vivre. Après les obsèques de la reine Elizabeth II, Emmanuel Macron reprendra l’avion. Il ne sera pas à bord du Falcon qui l’a emmené à Londres mais à bord de l’A330, le plus imposant de la flotte présidentielle. Huit heures de vol, destination New-York. 

Il est attendu à l’Assemblée générale de l’ONU ce lundi soir. Une course contre-la-montre mais les six heures de décalage horaire entre Londres et New-York devraient lui permettre d’arriver à temps. Une autre salle, une autre ambiance, avec la guerre en Ukraine au cœur de ce rendez-vous diplomatique.