François Rebsamen a remis sa démission à François Hollande

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AW avec AFP , modifié à
Le ministre du Travail a officiellement démissionné, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll. La démission du maire de Dijon "sera effective dans les jours qui viendront". 

C'était attendu, c'est désormais officiel. Lors du Conseil des ministres de rentrée, le président François Hollande a annoncé que François Rebsamen "avait donné sa démission" et qu'elle "serait effective dans les jours qui viendront", a déclaré Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement, en faisant le compte-rendu de la réunion à la presse, mercredi midi.

"Je ne claque pas la porte". Le futur ex-ministre du Travail retrouve son poste de maire de Dijon, après le décès de son ami Alain Millot le 27 juillet dernier. "Je ne claque pas la porte, je me refuse à cette idée", a expliqué François Rebsamen sur Europe 1 mercredi matin avant l'officialisation de l'annonce. S'il revient à Dijon, c'est, d'après lui, pour respecter la promesse formulée aux Dijonnais. "J'avais pris l'engagement : si Alain Millot n'était plus maire, je reviendrai", a-t-il encore déclaré sur notre antenne.

Son successeur nommé quand il partira. Comme il l'avait déjà annoncé sur notre antenne dans la matinée, Rebsamen a indiqué à sa sortie du Conseil des ministres qu'il resterait dans ses fonctions "le temps de préparer les dossiers, la transmission de ce que j'ai fait pour que celui ou celle qui me succèdera arrive dans un ministère prêt à fonctionner". "Son successeur sera nommé au moment où François Rebsamen quittera de manière effective ses fonctions", a précisé Stéphane Le Foll. Interrogé sur sa succession, François Rebsamen s'est borné à indiquer que c'était "le choix du président".

"J'ai fait beaucoup de choses pour préparer la situation". Quelques minutes avant de remettre officiellement son tablier, François Rebsamen était passé par le traditionnel travail d'auto-évaluation. "J'ai fait beaucoup de choses pour préparer la situation : dès la reprise économique, tous les dispositifs mis en place vont permettre d’engranger une baisse du nombre de chômeurs. Nous dépendons de la croissance", a-t-il argué. Côté chiffres, il retient les 27.000 créations d'emplois - beaucoup en contrats d'intérim - au 2e trimestre. François Rebsamen s'en va sur une promesse : "Je prends l'engagement : si la croissance est supérieure à 1,2%, il y aura une baisse effective du nombre de chômeurs". 

Réécoutez l'interview de François Rebsamen :


Rebsamen : "Je quitte ce ministère à regrets"par Europe1fr