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François Bayrou défend une situation de «co-responsabilité» avec Emmanuel Macron

Europe 1 avec AFP . 1 min

Lors d'un entretien accordé à Europe 1-Cnews vendredi, François Bayrou a tenu à réfuter toute "querelle" entre Emmanuel Macron et lui, défendant un état de "co-responsabilité" entre les deux hommes. Le Premier ministre a également assuré que la situation du pays était "trop grave pour qu'on se laisse aller à des attitudes nuisibles".

Le Premier ministre François Bayrou a défendu vendredi un état de "co-responsabilité" entre le président Emmanuel Macron et lui-même, réfutant toute "dépendance" ou "cohabitation" au sein du couple exécutif.

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"Un certain nombre de gens aimeraient qu'il y ait une querelle, une guerre. C'est impossible", a déclaré le chef du gouvernement lors d'un entretien sur Europe1-Cnews. "Je ne laisserai pas faire ça parce que la situation du pays est trop grave pour qu'on se laisse aller à des attitudes nuisibles", a-t-il détaillé après avoir aussi parlé longuement de l'Ukraine et de la situation intérieure française.

"Nous sommes en co-responsabilité, c'est-à-dire que chacun est dans son rôle et les rôles ne sont pas les mêmes", a-t-il complété, rappelant que le chef de l'Etat était élu au suffrage universel et le Premier ministre nommé.

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Pour Bayrou, Macron pense "à peu près la même chose" que lui sur l'Algérie

François Bayrou a fait cette remarque après avoir été interrogé sur la prise de distance d'Emmanuel Macron dans le dossier algérien. Alors que le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, appuyé par le chef du gouvernement, avait menacé de dénoncer les accords d'immigration existant entre Paris et Alger, le président de la République a tenté de calmer le jeu la semaine dernière.

Face à l'Algérie, "ce n'est pas le bras de fer que nous devons chercher, mais nous devons chercher à préciser la portée des accords que nous avons et ce que ces accords signifient en termes de respect réciproque", a expliqué le Premier ministre vendredi. Il a par ailleurs estimé avoir "lu" des déclarations d'Emmanuel Macron "il y a trois jours", qui "disait à peu près la même chose" que lui.