François Bayrou 1:00
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Jean-Rémi Baudot, édité par Mathilde Durand , modifié à
François Bayrou, dirigeant du Modem, est convoqué vendredi devant la justice dans l'affaire des emplois présumés fictifs du parti centriste, pour une probable mise en examen. Les cadres du Modem tentent de banaliser cette convocation et défendent la relation entre le maire de Pau et le président de la République, Emmanuel Macron. 

Le Modem fait face à la justice. Après Sylvie Goulard ou Marielle de Sarnez, toutes deux mises en examen, François Bayrou est convoqué vendredi dans l'affaire des emplois présumés fictifs du MoDem. Une éventuelle mise en examen de François Bayrou pourrait fragiliser le dirigeant centriste, proche du président de la République, Emmanuel Macron. "C’est une période difficile dont on se serait bien passé", confie un cadre du Modem. Au sein du parti centriste, on tente toutefois de banaliser et d’expliquer que ces convocations sont attendues depuis longtemps.

"Une relation filiale"

Au sein du parti, on jure que cela ne changera pas la position du Modem au sein de la majorité. "Cela ne peut pas altérer la relation entre Emmanuel Macron et François Bayrou", explique une ministre. Le maire de Pau qui avait soutenu le candidat En marche est devenu un conseiller indispensable du chef de l’Etat. "C’est une relation filiale, paternelle", affirme l’entourage de Bayrou. Une relation "étroite, forte et solide", renchérit un proche du Président.

A l’Elysée, on rappelle que le patron du Modem est présumé innocent. Et, faut-il y voir un signe que rien ne pourrait modifier la confiance entre les deux hommes, Emmanuel Macron se rendra à Pau dans dix jours. Notamment pour un grand sommet sur l’opération Barkhane, avec les pays de la région du Sahel.