Le gouvernement a mis en place un dispositif de sécurité ambitieux pour le match France-Danemark (Illustration) 1:41
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Gwladys Laffitte édité par Wassila Belhacine , modifié à
Moins d’une semaine après les incidents du match Liverpool-Real Madrid, la France accueille la rencontre France-Danemark au Stade de France pour la Ligue des Nations. Afin d'éviter les risques de débordements, le gouvernement a mis en place un dispositif de sécurité ambitieux pour un match de cette ampleur.
ANALYSE

L'incident du Stade de France a bien du mal à retomber. Cet après-midi, Emmanuel Macron a réitéré son soutien au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et au préfet Lallemand, tous deux les cibles de nombreuses critiques. Dans ce contexte, les regards se tournent déjà vers le Stade de France pour le match du vendredi 3 juin pour la Ligue des Nations. La France affrontera le Danemark. À la demande de la Première ministre Elisabeth Borne, une nouvelle réunion de sécurité se tenait tout à l'heure avec tous les acteurs concernés par cet incident.

"Un axe anti-délinquance" 

Ainsi, pour le match du vendredi 3 juin, le gouvernement a opté pour un dispositif de sécurité assez renforcé. Du côté du maintien de l'ordre, 2.800 policiers et gendarmes pourront être mobilisés. Ce chiffre est équivalent à celui de samedi dernier, alors que le match de demain n'a pas le même enjeu, seulement 1.400 supporters danois sont attendus. Entre 50 et 80 sont considérés à risque, selon les projections des policiers de la capitale.

Nous sommes donc loin des craintes de hooliganisme anticipé dans le cas des supporteurs de Liverpool. D'après une source interrogée par Europe 1, le dispositif de sécurité souhaite mettre en place un "axe anti-délinquance". Plus de 650 policiers de la BAC - la brigade anticriminalité en civil - mais aussi des agents de la Brav, très mobiles, seront dépêchés dans le périmètre de sécurité et aux abords du métro et du RER.

Leur mission consistera, notamment, à interpeller les pickpockets. Ce dispositif doit encore être ajusté. Une réunion se tient ce jeudi soir au ministère de l'Intérieur avec la Préfecture de police de Paris.