Valérie Pécresse 0:53
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Manon Bernard , modifié à
Le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé mercredi midi la levée du couvre-feu dimanche 20 juin et l’arrêt du port du masque à l’extérieur, dès jeudi. La présidente de la région Ile-de-France a salué ces engagements, tout en demandant de surveiller le variant Delta. Valérie Pécresse était l’invitée de Sonia Mabrouk dans la matinale d’Europe 1, jeudi. 
INTERVIEW

Fin des masques en extérieur et levée du couvre-feu. Les Français ont attendu ce moment, leur patience a été récompensée. Le Premier ministre Jean Castex l’a annoncé mercredi, à l’issue du Conseil des ministres et du Conseil de défense. Invitée sur Europe 1 jeudi matin, la présidente sortante de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a salué la décision du gouvernement, tout en lui demandant "d'être vigilant aux arrivées par les frontières" étant donné la forte circulation du variant Delta. 

"Une décision pragmatique"

Les assouplissements prévus par le gouvernement sont issus d'une "décision pragmatique", salue Valérie Pécresse. "Mais cela ne veut pas dire qu’il faut arrêter les gestes barrières, qu’il ne faut pas se méfier de l’arrivée des nouveaux variants. C’est pour cela que je demande au gouvernement d’être particulièrement vigilant sur les arrivées aux frontières". 

La présidente d'Île-de-France redoute la montée du variant Delta du coronavirus, d'origine indienne. "Les frontières sont beaucoup plus surveillées pour les vols venant d'Asie", nuance Valérie Pécresse. Mais il convient de redoubler d'efforts pour que le variant indien ne se propage pas en France, où plusieurs clusters ont déjà identifiés à Strasbourg ou encore dans les Landes. 

Surveiller la frontière avec le Royaume-Uni

Selon Valérie Pécresse, "il faut faire très attention à tous ceux qui arrivent de Grande-Bretagne parce qu’on le sait aujourd’hui, au Royaume-Uni, le variant indien se déploie et bloque la fin du confinement britannique". L'année dernière, le variant anglais avait pénétré sur le territoire français "par les frontières. "C’est le challenge : on ne l’a pas suffisamment fait l’année dernière, ne tombons pas dans les mêmes erreurs cette année", conclut la présidente de la région Île-de-France.