Ferrand appelle le vainqueur de la primaire du PS à soutenir Macron

Emmanuel Macron est accusé par certains parlementaires de diviser la gauche.
Emmanuel Macron est accusé par certains parlementaires de diviser la gauche. © ERIC FEFERBERG / AFP
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avec AFP , modifié à
Pour le secrétaire général d'En Marche !, il ne faut pas "imputer" à Emmanuel Macron "le risque de défaite" du Parti socialiste en 2017.

Richard Ferrand, secrétaire général d'En Marche !, a écarté mercredi les critiques sur la menace que ferait peser la candidature d'Emmanuel Macron sur les chances de la gauche en 2017, appelant au contraire le candidat issu de la primaire à le "soutenir".

Soutenir Macron "et le problème sera résolu". Interrogé sur RTL à propos de la députée PS Karine Berger, soutien de Vincent Peillon à la primaire organisée par le PS, qui a jugé mardi "mathématiquement impossible" que le candidat issu de la primaire se qualifie au second tour en 2017 si Emmanuel Macron maintient sa candidature, Richard Ferrand a répondu : "Que le candidat issu de la primaire de la gauche soutienne Emmanuel Macron et le problème sera résolu". 

Ferrand dénonce "l'arrogance des grandes structures". "Pourquoi faudrait-il imputer à quelqu'un qui a une démarche originale de rassemblement (...) le risque de défaite de celles et ceux qui, en tout cas à ce stade, n'ont pas d'offre politique nouvelle ?", a ajouté le député socialiste. "C'est l'arrogance des grandes structures : dès que vous risquez de les mettre en danger, ils considèrent que vous mettez en danger la démocratie et le reste", a-t-il poursuivi. "Si Karine Berger souhaite la victoire d'un candidat progressiste, et bien qu'elle rejoigne Emmanuel Macron et le soutienne." 

L'élu du Finistère a par ailleurs ajouté que le mouvement En Marche ! pouvait selon lui compter sur le soutien de "plusieurs centaines d'élus locaux" et d'"une quarantaine de parlementaires". Enfin, il a assuré que sur les 500 parrainages nécessaires pour se présenter à la présidentielle, la candidature de l'ex-ministre de l'Économie en avait réuni "près de 400".