Nicolas Mayer-Rossignol refuse toujours d'accepter la victoire d'Olivier Faure, réélu à la tête du PS. 0:57
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Romain Rouillard (propos recueillis par Alexandra Jaegy) , modifié à
En exclusivité pour Europe 1, Nicolas Mayer-Rossignol s'est exprimé suite à la réélection d'Olivier Faure à la tête du Parti socialiste, validée ce dimanche après un nouveau décompte. Selon lui, le parti se livre à des pratiques "frauduleuses" dans certaines fédérations. Pour l'heure, il conteste toujours le résultat du scrutin.

Il ne digère toujours pas. Alors qu'un nouveau comptage a entériné ce dimanche la réélection d'Olivier Faure en tant que Premier secrétaire du Parti socialiste, son adversaire, Nicolas Mayer-Rossignol, refuse toujours de s'avouer vaincu. Vendredi soir, après le dépouillement du scrutin, les deux candidats ont revendiqué la victoire plongeant ainsi le PS dans la crise. Ce dimanche, Nicolas Mayer-Rossignol s'est exprimé en exclusivité sur Europe 1 dans Europe Soir week-end et n'a pas hésité à égratigner le fonctionnement de son parti. 

Des pratiques "avérées et enkystées" 

"Je dénonce des pratiques frauduleuses qui existent dans le Parti socialiste depuis trop longtemps", a-t-il déclaré. Des manquements qui n'existent "pas partout, pas systématiquement" au sein du parti "mais dans un certain nombre de fédérations", a-t-il asséné. "Cette fois-ci ça s'est passé à Liévin, dans le Pas-de-Calais. Ça se passe dans les Bouches-du-Rhône et dans d'autres sections". 

 

Selon lui, ces pratiques sont "avérées et enkystées" et ne sont "pas acceptables". Un peu plus tôt dans la journée, les proches du candidat vaincu ont dénoncé, dans un communiqué cité par Le Figaro, un "passage en force". En parallèle, Olivier Faure se projetait déjà dans son nouveau mandat lors de son interview accordé au Journal du Dimanche. "Maintenant, ma responsabilité est de nous rassembler. Je l’ai fait à chaque étape du congrès. D’abord en rassemblant cinq contributions générales. Je vais continuer", a-t-il affirmé.