Éric Ciotti ne «cédera rien» et dénonce les «erreurs» du gouvernement

Eric Ciotti
Éric Ciotti affirme qu'il ne cédera à aucune intimidation malgré l'acte de vandalisme sur ses locaux © Amaury Cornu / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Europe 1 avec AFP
Le député LR des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, a annoncé sur les réseaux sociaux que sa permanence parlementaire, à Nice, avait été vandalisée dans la nuit de samedi à dimanche. Invité sur la chaîne BFM Côte d'Azur, il a affirmé qu’il ne cédera à aucune intimidation.

"Je ne céderai à aucune intimidation", a affirmé lundi le député des Alpes-Maritimes et président du parti Les Républicains (LR) Éric Ciotti, au lendemain du caillassage de sa permanence, tout en dénonçant les "erreurs" du gouvernement qui ont suscité la colère des Français. Une enquête a été ouverte dimanche après des dégradations contre la permanence du député à Nice.

 

 

280 manifestants devant son local

Environ 280 manifestants se sont ensuite rassemblés devant ce local pour demander à Éric Ciotti de voter les motions de censure contre le gouvernement. "Ce qui est insupportable, c'est de faire pression sur des élus pour qu'ils votent. J'entends la colère des Français, elle est le résultat des erreurs de ce gouvernement, mais je ne céderai à aucune intimidation, à aucune menace, à aucune pression", a affirmé Éric Ciotti sur la chaîne BFM Côte d'Azur.

"Bien entendu, je condamne, mon principe, c'est qu'on ne fait pas preuve de violence dans une démocratie", a réagi sur RTL la patronne des députés RN, Marine Le Pen, rappelant que "le Rassemblement national est victime très régulièrement de dégradation de ses permanences". Éric Ciotti, favorable à la réforme des retraites, a estimé que "l'immense majorité" des députés LR ne votera pas les motions de censure présentées lundi après la décision du gouvernement d'avoir recours au 49.3 pour faire passer sa très contestée réforme des pensions.

 

Le mouvement peut se durcir

Alors que certains députés de son groupe, "très peu", selon lui, pourraient voter en faveur d'une de ces motions contre le gouvernement, il n'a pas répondu sur une exclusion du parti de ceux qui dévieraient de la ligne prônée. Le mouvement "peut se durcir, et c'est pour ça que le gouvernement doit être plus à l'écoute, plus attentif, doit moins traiter notamment les partenaires sociaux par le mépris, tel qu'il l'a fait jusqu'à aujourd'hui", a-t-il ajouté.