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Vote de confiance : «Aujourd'hui, a priori, on ne peut pas l'obtenir», déclare François Bayrou

Europe 1 - Mis à jour le . 3 min

Le discours du Premier ministre ce lundi a laissé courir un vent d'incertitudes sur l'avenir du gouvernement et du vote du budget. Pour tenter de rassurer les Français, il s'est exprimé ce mercredi au journal de 20 heures de TF1. François Bayrou estime qu'il ne faut pas une nouvelle dissolution et qu'il faut trouver un accord à l'Assemblée nationale.

L'avenir de François Bayrou est-il déjà scellé ? Le Premier ministre a annoncé ce lundi se soumettre à un vote de confiance des députés le 8 septembre prochain. Une annonce surprise, qui laisse planer le doute sur le maintien du gouvernement, après des mois d'instabilité politique. Avant l'échéance, François Bayrou va tenter de convaincre ses soutiens, mais surtout de rassurer. Il prendra ce mercredi deux fois la parole. Suivez notre direct.

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Les principales informations à retenir :

  • Le Premier ministre François Bayrou s'exprimera au 20 heures de TF1 ce mercredi
  • Gabriel Attal, chef du groupe parlementaire Renaissance, ne souhaite pas une nouvelle dissolution
  • Emmanuel Macron dit soutenir la "démarche" de François Bayrou

"Je ne crois pas qu'il faille dissoudre l'Assemblée"

Sur la possibilité que le président de la République annonce une nouvelle dissolution dans les jours à venir, François Bayrou estime qu'il ne faut "pas dissoudre l'Assemblée" : "On vient de vivre une dissolution il y a un an. Est-ce qu'elle nous permettrait d'avoir une stabilité, une détermination du pays et des gouvernants ? Je ne le crois pas".

Il ajoute également que "si on crée le chaos aujourd'hui, les victimes seront les plus jeunes Français. Ils devront payer la dette. Tout cela pour le confort de certains partis politiques. Je crois que la lucidité est la première vertu d'une nation". 

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François Bayrou n'a pas reçu les partis plus tôt "car ils étaient en vacances" 

Le locataire de Matignon a été interrogé sur le fait qu'il recevra lundi prochain l'ensemble des partis et présidents de group présents à l'Assemblée nationale mais surtout pourquoi est-ce qu'il ne les a pas invités plus tôt. La réponse de François Bayrou a été directe : "Car ils étaient en vacances". 

Le Premier ministre a par ailleurs dénoncé le fait que le Rassemblement nationale, La France insoumise et le Parti socialiste "malgré leurs oppositions, les insultes  et qu'ils sont antagonistes sur tous les sujets, vont renverser le gouvernement". 

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"A priori, on ne peut pas obtenir" la confiance, affirme François Bayrou

Invité du journal de 20 heures de TF1, le Premier ministre, François Bayrou, est revenu sur le vote de confiance qu'il va demander aux parlementaires le 8 septembre prochain. Il estime "qu'a priori, on ne peut pas l'obtenir". Il a voulu demandé un vote de confiance car "il ne souhaite pas passer en force et ne veut pas contraindre les Français" sur ce sujet. 

"Ma conviction est qu'il faut qu'il y ait un accord, nous ne pouvons pas passer en force", a-t-il martelé. François Bayrou déclare qu'il est prêt à discuter "sur tous les sujets" sauf "sur la trajectoire pour sortir la France du surendettement". "Chacun prendra ses responsabilités", affirme le Premier ministre. 

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Emmanuel Macron soutient la "démarche" de Bayrou 

En Conseil des ministres, Emmanuel Macron a apporté son soutien "total" à la "démarche" de François Bayrou qui sollicitera un vote de confiance à l'Assemblée nationale le 8 septembre prochain. Le président a par ailleurs estimé qu'il n'y avait  "ni déni de réalité, ni surexagération" de la situation financière de la France. 

Gabriel Attal ne souhaite pas de nouvelle dissolution si François Bayrou tombe

Gabriel Attal "fera tout pour que François Bayrou reste Premier ministre" et ne souhaite pas de nouvelle dissolution si celui-ci n'obtient pas la confiance de l'Assemblée le 8 septembre car "ce n'est pas aux Français de régler les problèmes de l'Assemblée", a-t-il déclaré ce mercredi sur France inter.

"Je ferai tout pour aider le gouvernement à tenir et François Bayrou à rester Premier ministre. (...) Ce à quoi je suis prêt, c'est qu'on se mette autour d'une table avec les responsables politiques prêts à avancer. De toute façon, quel que soit le vote du 8 septembre, il faudra un budget pour le pays", a ajouté le chef du groupe parlementaire Renaissance (macroniste).

Le rendez-vous annuel du Medef s'ouvre en plein désordre politique

La "REF", la rencontre des entrepreneurs de France du Medef, se tient ce mercredi et jeudi pour la première fois à Roland-Garros, et pour la deuxième année consécutive en plein désordre politique. Une situation d'incertitude que la plus grosse organisation patronale de France juge redoutable pour les entreprises.

Aux côtés de chefs de très grandes entreprises et d'experts invités à s'exprimer lors des tables rondes thématiques, figureront plusieurs ministres comme Éric Lombard à l'Économie), Marc Ferracci à l'Industrie, ou Sébastien Lecornu aux Armées. François Bayrou y prononcera un discours jeudi, le troisième de la semaine après sa conférence de presse lundi et sa rencontre avec la CFDT.