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Emmanuel Macron donne «raison» aux acteurs du sport mécontents de la baisse de leur budget

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min

Emmanuel Macron a donné "raison" mercredi aux athlètes olympiques et paralympiques qui ont signé une tribune protestant contre la baisse du budget des Sports, expliquant dans "L'Équipe" que l'État devait "tenir" ses "engagements" après les Jeux olympiques de Paris 2024, qui se sont déroulés l'été dernier.

La président du Comité olympique français (CNOSF) David Lappartient s'est offusqué auprès de François Bayrou du rabotage de près de 30% du budget du ministère des Sports, l'estimant "incompréhensible", dans un courrier adressé au premier ministre dont l'AFP a obtenu copie mercredi.

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Une nouvelle réduction de 34 millions d'euros

Après un premier abaissement de plus d'une centaine de millions d'euros, en dehors des crédits exceptionnels pour les JO de Paris, le gouvernement a proposé le 16 janvier une nouvelle réduction de 34 millions d'euros, que le Sénat a finalement rejetée. "Avec cette nouvelle proposition de rabot, la baisse des crédits 'Sport' atteindrait 33 %. C'est incompréhensible", écrit David Lappartient dans ce courrier daté du 20 janvier.

Le président du CNOSF évoque "un coup dur à un budget qui peine déjà à atteindre 1 milliard d'euros et ne représentait déjà qu'à peine 0,2 % du budget de l'Etat."

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Colère du monde du sport

Deux tribunes parues mercredi dans la presse, l'une dans L'Équipe signée par 425 sportifs et l'autre dans Le Parisien signée par plus de 5.000 personnalités, dont des présidents de fédérations ou d'ex-champions, appellent à préserver les moyens alloué au sport. Des champions comme Teddy Riner et Léon Marchand, dont la voix porte bien au-delà du sport, avaient fait part de leur indignation dès le 16 janvier.

Le président Emmanuel Macron leur a donné "raison" mercredi, expliquant dans L'Équipe que l'État devait "tenir" ses "engagements" après les JO. "Alors que la France manque de clubs, d'équipements sportifs et d'éducateurs (...) le Mouvement sportif s'offusque de la trajectoire budgétaire incompréhensible proposée par le gouvernement", poursuit David Lappartient.

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Un rabotage "légitime" pour la porte-parole du gouvernement

Le président du CNOSF, également candidat à la présidence du Comité international olympique (CIO), "exige que le sport ait sa juste place dans l'élaboration du budget de la nation", et demande au gouvernement de "revenir sur sa position" concernant la réduction des 34 millions d'euros.

Avant l'intervention du président de la République, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas avait estimé mercredi que ce rabotage était "légitime" afin de revenir à "un étiage raisonnable", expliquant que les budgets pour le sport avaient été augmentés en raison des JO de Paris.