Emmanuel Macron critiqué après sa maraude auprès de sans-abri : Julien Denormandie dénonce "de la fausse polémique à l’état pur"

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Romain David , modifié à
Au micro de David Doukhan, sur Europe 1, le ministre chargé de la Ville et du Logement a défendu le déplacement du chef de l'Etat auprès des équipes du 115.
INTERVIEW

La photographe officielle de l'Élysée a publié sur les réseaux sociaux des images du président de la République, accompagnant le Samu social lors d'une maraude de nuit auprès de sans-abri. Des clichés dénoncés par l'opposition et de nombreux internautes comme une opération de communication "indécente", car réalisée selon eux à l'insu des plus démunis.

"Je trouve ça absolument incroyable comme polémique, c’est de la fausse polémique à l'état pur", s'est agacé mardi au micro de David Doukhan, sur Europe 1, Julien Denormandie, ministre auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, chargé de la Ville et du logement.

"De quoi l'accuse-t-on" ? "On a un président de la République qui fait le choix d'aller en maraude, de passer deux heures avec les équipes du Samu social […], avec les personnes qui répondent au 115 pour échanger sur les difficultés du quotidien", rapporte Julien Denormandie. "Et ensuite d'aller dans les camions du Samu social pendant deux heures, à la rencontre de plus démunis, des plus désespérés qui dorment dans la rue."

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"De quoi l'accuse-t-on ? D'un coup de com' parce qu'il n'avait pas invité les journalistes et qu'il n'y a que quelques photos qui sont parues de son déplacement", déplore le ministre. Julien Denormandie a lui-même publié sur son compte Twitter des photographies du chef de l'Etat qu'il a accompagné lors de son déplacement. "Franchement, on a juste un président de la République qui décide d'aller sur le terrain", fait-il encore valoir.

"Un effort sans précédent" pour l'hébergement d'urgence. Par ailleurs, Julien Denormandie assure que 150.000 places en hébergement d'urgence sont actuellement ouvertes. "Depuis le 1er novembre, c'est 15.000 places supplémentaires", salue-t-il, estimant qu'il s'agit "d'un effort sans précédent". Toutefois, "on est dans une situation qui reste très difficile puisque des milliers de personnes dorment toujours à la rue."