Éducation : Gabriel Attal veut «revoir» la «question du tabou du redoublement»

Gabriel Attal avait déjà prévu de faire une série d'annonces le 5 décembre "pour élever le niveau général" des élèves, en particulier au collège.
Gabriel Attal avait déjà prévu de faire une série d'annonces le 5 décembre "pour élever le niveau général" des élèves, en particulier au collège. © JULIEN DE ROSA / AFP
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avec AFP
Le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, a annoncé mercredi qu'il prendrait prochainement des décisions sur le redoublement. Le ministre a prévu de faire une série d'annonces le 5 décembre pour élever "le niveau générale" des élèves. 

Le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, a affirmé mercredi qu'il "faut revoir" la "question du tabou du redoublement" et promis de "prendre des décisions" à ce sujet, qu'il annoncera "début décembre. "Un élève qui rentre en 6e sans savoir lire ou compter, c'est quasiment de la maltraitance", a déclaré le ministre lors d'un atelier sur l'école au congrès de l'Association des maires de France. 

Gabriel Attal avait déjà prévu de faire une série d'annonces le 5 décembre "pour élever le niveau général" des élèves, en particulier au collège où sa proposition de "groupes de niveau" en maths et français fait débat. "Comment voulez-vous apprendre l'histoire-géo si vous ne savez pas lire? La physique-chimie sans savoir compter?", a insisté M. Attal. "Il faut prendre des décisions". "Je les assumerai", a-t-il ajouté, donnant "rendez-vous début décembre" pour en connaître le détail.

Rendre le métier de professeur attractif 

Le ministre a aussi rappelé qu'il annoncera à cette même occasion "la possibilité pour (son) ministère de labelliser des manuels scolaires", dont le contenu et la méthode auront fait la preuve de leur "efficacité". Il a également pris date en janvier pour dévoiler "une réforme profonde de la formation au métier enseignant", afin notamment de pouvoir "pré-recruter au niveau du bac" ceux qui ont "la vocation" de prof et de rétablir un "concours au niveau bac+3" suivi d'une "entrée progressive dans le métier sur deux ans". "Je pense que ça règlera une partie du problème" d'attractivité de la profession, a-t-il expliqué, alors que de nombreux postes restent vacants chaque année, faute de candidats.