Champs-Elysées : Macron exprime sa "solidarité" envers les "forces de police"

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Le candidat a été le premier à parler des événements survenus pendant l'émission, dès le début de son interview.

L'exercice est extrêmement délicat. Alors qu'une fusillade a éclaté sur les Champs-Elysées jeudi soir, et qu'au moins un policier a été tué, les onze candidats à la présidentielle continuaient de défiler comme si de rien n'était dans l'émission politique spéciale de France 2. Les premiers ne pouvaient évidemment être au courant. Les deux journalistes, David Pujadas et Léa Salamé, ont brièvement donné l'information entre le passage de Nicolas Dupont-Aignan et celui de Philippe Poutou, mais n'ont ensuite posé aucune question.

"Cette menace fera partie du quotidien". C'est finalement Emmanuel Macron qui a, le premier, rebondit sur l'événement. Lui qui était supposé apporter un objet de son choix a décidé de laisser sa grammaire dans sa loge pour parler de la fusillade. "Cette menace, elle fera partie du quotidien des prochaines années", a-t-il déclaré, rendant hommage à la victime. "La première mission du président de la République, c'est de protéger."