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Crise diplomatique avec Alger : «L'Algérie nous mène par le bout du nez», tempête Sébastien Chenu

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

En pleine débâcle diplomatique, Alger a demandé à 12 agents de l'ambassade de France de quitter le territoire algérien dans les prochaines 48 heures. Une annonce à laquelle Paris a répondu, s'estimant prête à des représailles immédiates en cas d'expulsion de ses agents. Invité de la Grande interview Europe 1-CNews ce lundi, Sébastien Chenu reproche au gouvernement français sa passivité.

Expulsions d'Algériens sous OQTF compromises, détention de l'écrivain Boualem Sansal, enlèvement sur le sol français d'un influenceur algérien... Les dossiers entre la France et l'Algérie s'accumulent et leur relation diplomatique est au plus bas. Ce lundi, Alger a demandé à 12 agents de l'ambassade de France de quitter le territoire algérien dans les prochaines 48 heures.

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Il s'agit d'une riposte à l'arrestation d'un de leurs agents consulaires algériens, soupçonné d'avoir enlevé un opposant au régime. Jean-Noël Barrot, qui plaidait l'apaisement, a répondu, s'estimant prêt à des représailles immédiates en cas d'expulsion de ses agents.

Le vice-président du RN dénonce "une entourloupe"

"C'est une entourloupe, une façon, encore une fois, pour l'État algérien de nous marcher dessus. (...) L'Algérie nous mène par le bout du nez", réagit ce matin lors de la Grande interview Europe 1-CNews le vice-président du Rassemblement national, Sébastien Chenu.

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"Ces barbouzeries, ces opérations sur notre sol qui visent à traquer des militants qui sont hostiles au pouvoir algérien sont autant de mauvaises manières faites à la France et qui montrent que l'Algérie nous mène par le bout du nez. Jean-Noël Barrot peut aller s'aplatir toutes les semaines en Algérie, il peut parler de riposte graduée, Bruno Retailleau peut faire des moulinets des bras, l'Algérie nous mène par le bout du nez", s'agace le député du Nord au micro de Sonia Mabrouk.

"Boualem Sansal est toujours emprisonné, les personnes sous OQTF ne sont toujours pas renvoyées et nous avons une augmentation du nombre de visas algériens. Donc l'Algérie se moque de nous", conclut-il.

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Ce dernier tour d'événements a de quoi compromettre très fortement la réconciliation entamée entre Paris et Alger. Jean-Noël Barrot s'était rendu en Algérie il y a une semaine pour plaider l'apaisement. Gérald Darmanin, le ministre de la Justice, devait s'y rendre dans les prochains jours ; son déplacement risque donc d'être compromis.