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Laura Laplaud , modifié à
Le pass vaccinal est examiné dans l'hémicycle du Sénat mardi. Invité d'Europe Matin, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal est revenu sur l'application de ce pass dès le 15 janvier et l'assure "si on peut arrêter le pass, on le fera". Faut-il fixer un seuil d'extinction du pass vaccinal comme le propose un sénateur ?

Alors que le sénateur Les Républicains, Philippe Bas, propose un mécanisme d'extinction automatique du pass vaccinal, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal assure dans "Europe Matin" que "le pass vaccinal n'est pas le projet de société" du gouvernement et ne sera donc pas permanent. "Il y a aujourd'hui un dispositif limité dans le temps, qui doit s'éteindre en juillet prochain, évidemment si on peut arrêter le pass avant, on le fera", a-t-il assuré mardi au micro de Sonia Mabrouk sur Europe 1.

Près de 23.000 patients malades du Covid-19 dans les hôpitaux

Le dispositif proposé par le rapporteur du projet de loi "vigilance sanitaire", Philippe Bas, est le suivant : le pass vaccinal ne pourra être imposé que lorsque le nombre d'hospitalisations liées au Covid-19 sera supérieur à 10.000 patients au niveau national, le pass vaccinal disparaîtra automatiquement en deçà de ce seuil. Les hôpitaux comptent aujourd'hui près de 23.000 patients malades du Covid, selon les chiffres des autorités sanitaires.

"Notre projet de société est la liberté des Français et c'est pour cela que nous avons pris de mesures pour qu'ils puissent continuer à aller au restaurant, au cinéma, pour que leurs enfants puissent continuer à aller à l'école", a poursuivi Gabriel Attal sur Europe 1.

Si de nombreux Français s'inquiètent d'une application permanente du pass vaccinal, le porte-parole du gouvernement se veut rassurant. "Je me suis engagé avec Emmanuel Macron parce que je crois à la liberté individuelle et aux libertés collectives et le pass vaccinal, en effet, n'est pas cohérent avec ce projet-là mais il est cohérent avec la lutte contre l'épidémie qui continue à sévir dans notre pays", a-t-il conclu.