François-Xavier Bellamy 1:45
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Laetitia Drevet , modifié à
Alors que l’épidémie de coronavirus progresse toujours en France, François-Xavier Bellamy, député européen LR, revient au micro d'Europe 1 sur les mesures prises par les autorités pour tenter de l'endiguer. 
INTERVIEW

Des matches de foot à huit clos, mais des métros toujours bondés. Alors que les autorités multiplient les mesures pour tenter de limiter la propagation du coronavirus, certains aspects de la vie quotidienne des Français ne bougent pas d'un pouce. "Il s'agit de ralentir la contamination. On ne l'empêchera pas complètement', justifie François-Xavier Bellamy, député européen LR, au micro d'Europe 1. 

"L'épidémie est déclenchée. L’enjeu, c’est de faire en sorte que la contagion se fasse dans temps plus long possible", explique-t-il. Pour le moment, il faut d'après lui veiller en priorité à ce que le nombre de patients n'explose pas d'un jour à l'autre, de façon à ce que le système de santé puisse "absorber" le besoin en soins des citoyens.

Tous les événements pouvant être supprimés "pour retarder la contagion", doivent de fait être mis entre parenthèses, estime le député, convenant qu'il pouvait être parfois difficile de les "distinguer". "Mais il est évident que les fonctions essentielles de l'activité économique doivent être conservées", poursuit-il. Pas question, donc, de confiner tous les Français chez eux pour l'instant. "Il est inutile de céder à la panique. La réponse [des autorités] doit être proportionnée", souligne François-Xavier Bellamy.