Conseil des ministres, discours de politique générale... Un mardi à haut risque pour Sébastien Lecornu
A peine nommé, le gouvernement entre déjà dans le vif du sujet. Ce mardi, le premier Conseil des ministres se tient et est entièrement dédié aux textes budgétaires. Le temps presse, alors que le Parlement doit avoir au moins 70 jours pour examiner le budget.
Le nouveau gouvernement entre dans le dur. Ce mardi matin, le premier Conseil des ministres est presque entièrement consacré aux textes budgétaires. Les deux copies — projet de loi de finances et de financement de la Sécurité sociale — sont présentées dès 10 heures, avant, a priori, d'être adoptées.
Car le temps presse : l’Assemblée et le Sénat ont 70 jours pour adopter le budget de l’État, 50 jours pour celui de la Sécu, avant que le Conseil constitutionnel ne tranche sous huit jours. Or, l’exécutif doit tout boucler avant le 31 décembre, faute de quoi, une loi spéciale reconduirait les crédits de 2025, gelant les dépenses.
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Un premier test politique
Mais le premier vrai test politique se joue ce mardi après-midi. Sébastien Lecornu prononcera alors sa déclaration de politique générale. Devant les députés, le chef du gouvernement devra dire où il veut aller sur la question des retraites, de l'imposition sur les hauts patrimoines, de l'aide médicale d’État… Autant de marqueurs pour juger si la rupture promise est réelle.
Le Premier ministre promet sobriété et unité, mais son cap reste flou. Surtout, il ne demandera pas la confiance, par crainte de la perdre. Ce mercredi ou jeudi viendront les votes de censure. Des scrutins serrés, décisifs pour la survie du gouvernement.
