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Aurélie Herbemont, édité par Romain David
La droite espère bien profiter des élections municipales pour amorcer une sortie de crise après trois défaites électorales successives, et mettre un terme à l’antagonisme En marche/Rassemblement national.

Le Congrès des maires s'ouvre lundi avec les élus d'outremer, avant une ouverture solennelle mardi par le président de la République. Toute la semaine, des milliers de maires de tout le pays seront à Paris, et parmi eux nombre de Républicains du fait de la vague bleue qui a déferlé sur les municipales de 2014. Le parti espère bien garder un maximum de villes en mars prochain pour enfin pouvoir amorcer une remontada après les fiascos de la présidentielle, des législatives et des européennes.

Le président des Républicains entend profiter de ce congrès pour chouchouter ses élus afin de préparer au mieux les prochaines municipales. Mercredi, Christian Jacob recevra autour d'un buffet tous ceux qui seront à Paris pour le congrès. "On s'appuie sur nos maires et on est plutôt confiants", glisse l’un de ses proches.

Conserver un ancrage local, malgré les alliances avec la macronie

À en croire les sondages, beaucoup de sortants seront réélus. "Face à nos maires, les marcheurs sont entre 6 et 11%" s'amuse un ténor LR. Et qu'importe si certains sont aussi soutenus par la macronie, comme à Toulouse. "Jean-Luc Moudenc reste LR !", martèle la droite. Christian Jacob ira d'ailleurs lui rendre visite lundi prochain.

LR espère consolider son ancrage local pour envisager la suite, à savoir la présidentielle. "Les municipales ne seront pas juste une éclaircie pour LR, mais une nouvelle donne météo pour construire l'alternative au duel Macron-le Pen", veut croire Gérard Larcher.