Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale, était l'invité d'Europe Matin mercredi. 6:11
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Laura Laplaud , modifié à
Faut-il une commission d’enquête sur le nucléaire comme l'affirme Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale ? Invité d'Europe Matin mercredi, le député d'Eure-et-Loir a déclaré souhaiter la présence de François Hollande devant "cette commission d'enquête".

Face à la crise énergétique, Olivier Marleix, président du groupe Les Républicains (LR) à l'Assemblée nationale, souhaite une commission d’enquête parlementaire pour identifier les responsables du "désastre" sur le nucléaire. "Je souhaite que François Hollande vienne devant cette commission d'enquête", a déclaré le député d'Eure-et-Loir, invité d'Europe Matin mercredi.

Qui sont les responsables ?

Face à l’augmentation des prix de l’énergie et à de potentielles coupures cet hiver, le gouvernement se veut prudent et appelle les Français à ne pas dépasser les 19 degrés pour chauffer leur logement. "Pour une grande puissance qui pensait avoir, grâce au général de Gaulle, l'indépendance et l'abondance en matière énergétique, c'est assez stupéfiant", a-t-il lancé sur Europe 1.

"Sur la question de l'énergie et du nucléaire, les Républicains sont la seule formation politique, depuis 20 ans, 30 ans, qui n'ont jamais lâché, on n'a pas cédé au politiquement correct", a-t-il poursuivi. "Nicolas Sarkozy est quand même celui qui a lancé les EPR, le chantier de Flamanville, ceux qui ont pris de mauvaises décisions, qui font que la France a perdu son indépendance, doivent en assumer les conséquences", s'est exclamé Olivier Marleix.

Depuis plusieurs années, le président du groupe LR à l'Assemblée nationale dénonce le "dépeçage de l'industrie du nucléaire et de l'énergie en France". "Comment on a pu saturer l'espace public de cette idée qu'il fallait laisser tomber le nucléaire, que c'était le passé, alors que tous les pays autour de nous lançaient des chantiers sur le nucléaire", s'est-il interrogé.

Pour le patron des députés LR, il y a sans aucun doute des responsables. "Le président Hollande est quand même à l'origine d'un accord entre les Verts et le Parti socialiste de la fermeture de 24 réacteurs nucléaires", a-t-il poursuivi. "La loi prévoit toujours la fermeture de 12 réacteurs nucléaires". Une décision regrettable pour le député d'Eure-et-Loir qui souhaite que l'exécutif mette fin au plafonnement du nucléaire.