Christine Lagarde condamne "l'acte de violence" commis contre le FMI à Paris

La directrice du FMI a exprimé jeudi sa "compassion" à l'égard de l'employée blessée.
La directrice du FMI a exprimé jeudi sa "compassion" à l'égard de l'employée blessée. © MARTIN BUREAU / AFP
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avec agences , modifié à
La directrice du FMI a condamné jeudi "l'acte de violence" commis contre le bureau parisien de l'institution, après l'envoi d'un courrier piégé qui a blessé une employée.

La directrice-générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, a condamné "l'acte de violence" commis jeudi contre les bureaux de son institution à Paris. "J'ai été informée de l'explosion au bureau du FMI à Paris qui a blessé l'une de nos employées. J'ai été en contact avec le bureau et ma compassion va à nos collègues là-bas. Je condamne cet acte de violence lâche et réaffirme la résolution du FMI à poursuivre son travail pour assurer son mandat", a indiqué Christine Lagarde.

Une employée blessée au visage. Une assistante de direction a été blessée jeudi aux mains et au visage lors de l'ouverture d'un courrier piégé qui a explosé au siège parisien du FMI. Le colis piégé contenait un engin artisanal, a indiqué le préfet de Paris Michel Cadot. "Un peu avant midi ce matin, à la représentation française du FMI, un colis qui était livré au secrétariat du représentant en France du FMI a explosé au moment où la secrétaire procédait à l'ouverture de ce colis", a-t-il dit. "Il semble que ce soit un engin pyrotechnique ou un gros pétard. C'est quelque chose de relativement artisanal, ce n'est en rien une bombe", a-t-il ajouté. Pour l'heure, il n'y a a priori pas de revendication, a ajouté le préfet. François Hollande a pour sa part qualifié cet acte de "terroriste".