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Budget 2026 : les Socialistes déterminés à obtenir de nouvelles concessions de Sébastien Lecornu

Alexis Delafontaine - Mis à jour le . 1 min

Après avoir échappé à la censure, Sébastien Lecornu attaque une deuxième épreuve : l'examen du projet de loi de Finances 2026. Un moment important, alors que la situation budgétaire française est alarmante. Mais l'examen s'annonce particulièrement difficiles, alors que les Socialistes, le bloc central et Les Républicains comptent tous modeler le budget à leur image.

C’est le deuxième obstacle sur la route de Sébastien Lecornu : après avoir survécu à une motion de censure, ce lundi démarre à l’Assemblée nationale, l’examen du projet de loi de Finances. Près de 1.710 amendements ont déjà été déposés. Mais les députés ont un autre défi : trouver des dizaines de milliards d'euros d'économies, alors même que les députés Socialistes veulent augmenter les dépenses. 

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Des sujets de divisions nombreux, pas uniquement avec les Socialistes

En parallèle, ces derniers comptent bien ramener sur la table le sujet de la taxe Zucman, ce projet qui vise à taxer à hauteur de 2% par an le patrimoine des 1.800 foyers les plus riches du pays. En clair, les sujets de divisions seront nombreux, et pas uniquement avec le PS. 

Ainsi, sur la question de la suspension de la réforme des retraites proposée par Sébastien Lecornu pour éviter la censure, de nombreux députés macronistes et de droite refusent de voter cet amendement. Le vote s'annonce donc très serré et les débats houleux.

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La menace de la censure plane

L'autre point de blocage reste les dizaines de milliards d'euros d'économie à trouver. Olivier Faure et ses troupes veulent supprimer ces restrictions qu'ils jugent injustes comme le doublement des franchises médicales. Enfin, la création de la taxe Zucman et l'augmentation de l'impôt sur les héritages font également couler beaucoup d'encre, même si ces deux revendications issues de la gauche devraient être écartées. 

Mais attention : "si le compte n'y est pas, la censure reste sur la table", confie un député socialiste qui agite cette menace pour obtenir de nouvelles concessions. Alors, la mission de Sébastien Lecornu s'annonce périlleuse, surtout sans 49.3. Le Premier ministre doit trouver un chemin de crête entre d'un côté satisfaire les socialistes et de l'autre maintenir l'unité du bloc central et des Républicains.