Le philosophe était l'invité du Grand rendez-vous dimanche matin sur Europe 1. 1:41
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Bernard Henri-Lévy a violemment critiqué Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, "naufrageurs de l'idée républicaine", lors du Grand rendez-vous sur Europe 1.

"Face aux naufrageurs de l'idée républicaine, ceux qui n'en ont rien à foutre de la Rép, qui sont Mélenchon et Le Pen, je pense qu'il est le meilleur." Bernard-Henri Lévy a renouvelé son soutien à Emmanuel Macron, dimanche au micro d'Europe 1. Invité du Grand rendez-vous, le philosophe avait déjà annoncé en début de semaine, dans sa revue La règle du jeu, qu'il soutenait le candidat d'En Marche ! pour le premier tour de l'élection présidentielle.

Entendu sur europe1 :
Une campagne unique dans les annales de la Ve République par les parfums nauséabonds qu'elle a dégagés.

Bernard-Henri Lévy justifie son choix notamment par "les signaux extrêmement inquiétants" qu'il perçoit "aux extrêmes, Mélenchon et Le Pen". "Le propre d'un vote en démocratie, c'est que c'est toujours un vote par dépit, un vote par défaut", a-t-il expliqué. "Un démocrate sait qu'il n'y a jamais la solution parfaite."

Face aux affaires, une "trêve républicaine". Quant à la gauche française, "il lui a fallu 10 ans pour mourir", diagnostique BHL, qui a concentré ses coups contre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. "Benoît Hamon fait une campagne digne et courageuse, mais avec les résultats que nous savons. Et cette façon qu'a monsieur Mélenchon de capter l'électorat de gauche a quelque chose d'inquiétant."

Le philosophe regrette "une campagne unique dans les annales de la Ve République par les parfums nauséabonds qu'elle a dégagés". Alors que les affaires, concernant notamment François Fillon et Marine Le Pen, ont concentré l'attention, il se prononce en faveur d'une "trêve républicaine" qui empêcherait la justice d'intervenir "à quelques jours ou semaines des élections". "Votons-le. Que nos représentants dans la prochaine législative se posent la question", a appelé celui qui a eu l'oreille de François Hollande et Nicolas Sarkozy à l'Élysée.