Assemblée : Ferrand n'envisage pas le perchoir "sous ce quinquennat"

"Je ne serai pas candidat à un poste contre François de Rugy, y compris cette noble fonction qu'est la présidence de l'Assemblée nationale", assure Richard Ferrand
"Je ne serai pas candidat à un poste contre François de Rugy, y compris cette noble fonction qu'est la présidence de l'Assemblée nationale", assure Richard Ferrand © JACQUES DEMARTHON / AFP
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avec AFP , modifié à
Le chef de file des députés La République en marche garde néanmoins cette ambition pour "un jour, plus tard".

Richard Ferrand, chef de file des députés LREM à l'Assemblée, a affirmé vendredi qu'il n'envisageait pas "sous ce quinquennat" de se présenter à la présidence de la chambre basse, et assuré qu'il n'y avait "aucune rivalité" entre lui et François de Rugy.

"Aucune rivalité entre François de Rugy et moi". Interrogé sur son éventuelle ambition de devenir président de l'Assemblée nationale, le député du Finistère a répondu sur LCI : "il ne faut jamais dire jamais, comme on dit, mais ce qui est certain, c'est que je suis aujourd'hui président du groupe de la majorité, j'ai mon travail à faire...". "Il n y a aucune rivalité entre François de Rugy et moi et je ne serai pas candidat à un poste contre François de Rugy, y compris cette noble fonction qu'est la présidence de l'Assemblée nationale", a-t-il ajouté.

"Un jour, plus tard". Sa décision est-elle définitive ? "Non, a-t-il répondu, un jour, plus tard, mais pas maintenant, pas sous ce quinquennat... Nous avons fixé une règle collective à laquelle François de Rugy a adhéré, c'est que dans deux ans et demi (...) il faut que toutes les responsabilités puissent être remises en cause pour qu'on en évalue la pertinence, l'efficacité et surtout que l'on puisse permette à des talents de prendre des responsabilités". "Mettre en cause et évaluer, ça ne veut pas dire un coup de pied aux fesses et dehors", dit-il.

A la mi-juillet, François de Rugy avait rappelé avoir été "élu pour cinq ans" à la présidence de l'Assemblée nationale, déclarant vouloir attendre d'avoir "le recul nécessaire" avant de démissionner à mi-mandat, comme il s'y était engagé avant l'été.