Affaire Benalla : "Nous nous sommes trompés, il faut assumer cette erreur", estime Sonia Krimi (LREM)

"Nous nous sommes trompés, il y a eu une erreur", estime l'élue de la Manche.
"Nous nous sommes trompés, il y a eu une erreur", estime l'élue de la Manche. © Patrick KOVARIK / AFP
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Pierre Herbulot, édité par Dylan Gamba
"Il faut se reprendre, éclaircir les choses et ne pas rester dans notre camp en disant que c’est la faute de l’opposition", estime l'élue au micro d'Europe 1.

L’affaire Benalla embarrasse la majorité. Le Président de la République reste mutique devant les révélations, les ministres bottent en touche et certains députés marcheurs commencent à douter de la réaction de l’exécutif. "Nous nous sommes trompés, il y a eu une erreur. Il faut le dire, il faut assumer cette erreur", estime au micro d’Europe 1 Sonia Krimi, députée LREM de la Manche. L’élue avait déjà marqué son opposition à la discipline de groupe en s'abstenant lors du vote sur la loi Asile et immigration.

"Ne pas rester dans notre camp en disant que c’est la faute de l’opposition."  "Il faut se reprendre, éclaircir les choses et ne pas rester dans notre camp en disant que c’est la faute de l’opposition", poursuit-elle. Dans la salle des Quatre colonnes, la députée avait également déclaré ne pas comprendre "pourquoi Alexandre Benalla n’a pas été viré le 2 mai".

"Il faut que les ministres viennent s'expliquer devant nous." "L’opposition fait ce qu’elle a toujours fait, de la politique politicienne, à leur place peut-être que je ferais la même chose", estime l’élue de la Manche qui souligne qu’il faut "prendre ses responsabilités". "Il faut que les ministres bossent et viennent s’expliquer devant nous", conclut-elle.

Les langues commencent à se délier. Sous couvert d'anonymat, les langues commencent aussi à se délier dans les cercles proches du pouvoir. "Le vrai sujet, c’est lundi et mardi avec les auditions de Collomb à l’Assemblée et au Sénat. Mine de rien, ce qu’il va dire risque de beaucoup peser sur les responsabilités de chacun", estime un ministre dans les colonnes du Parisien.