Dernière semaine de campagne pour les trois candidats à la présidence des Républicains, Éric Ciotti, Bruno Retailleau, Aurélien Pradié. 1:22
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Alexandre Chauveau, édité par Laura Laplaud
À quelques jours de l'élection du nouveau président du parti les Républicains, Europe 1 vous fait découvrir les coulisses de chaque candidat en campagne. Éric Ciotti, Aurélien Pradié, Bruno Retailleau… Ce dernier, devant les militants de Paris, la deuxième plus grosse fédération LR de France mardi, s’est confié sur sa campagne.

Dernière semaine de campagne pour les trois candidats à la présidence des Républicains, Éric Ciotti, Bruno Retailleau, Aurélien Pradié. Cette semaine, Europe 1 vous montre les coulisses de chaque candidat. Ce mercredi, place à Bruno Retailleau qui était devant les militants de Paris mardi, la deuxième plus grosse fédération LR de France. À quelques jours du premier tour, le candidat s’est confié sur sa campagne. 

"Nous rassemblerons tous ces Français qui partagent nos convictions"

Il est rentré de Lille tard dans la nuit, était au Sénat dans l'après-midi et devant les militants de Paris mardi soir, c'est une campagne au pas de course pour Bruno Retailleau. "Il est 20 heures, j'en ai pour deux heures, j'ai encore quelques dossiers à voir, une journée de candidat c'est une journée qui commence pour moi très tôt et qui se termine très tard", confie-t-il.

Accueilli chaleureusement au siège des Républicains, son discours, désormais rodé, a duré 45 minutes. Un discours dans lequel il a pu aborder plusieurs de ses thèmes chers comme l'immigration, l'école, l'hôpital, l'écologie et bien sûr l'avenir du parti. "Nous rassemblerons tous ces Français qui partagent nos convictions. Il y en a des millions, je vous l'assure. J'ai créé pendant la campagne une dynamique, tout simplement parce que je tiens aussi un discours exigeant et que nos militants de droite veulent une forme d'exigence", avance-t-il.

L'heure du bilan approche

À quelques jours du premier tour, Bruno Retailleau estime que cette campagne a été "difficile parce que notre parti est en crise", a-t-il précisé. "Mais j'ai fait une campagne comme je sais les faire, à fond. Et j'ai exprimé ce que je n'arrête pas d'exprimer depuis des années", ajoute-t-il au micro d'Europe 1. Dans un scrutin très indécis, l'équipe du candidat voit dans l'affluence du soir un signe positif. Près de 400 personnes étaient présentes, soit environ le double d'Eric Ciotti, il y a deux semaines dans la même salle.