Trierweiler, Dieudonné, emploi : les réponses de François Hollande

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Fabienne Cosnay avec agences , modifié à
L'ESSENTIEL - Europe1.fr vous résume la conférence de presse du chef de l’État.

LA question : Où en est-il dans son couple ? Le sujet était particulièrement attendu, mardi, lors de la conférence de presse du chef de l'Etat. Interrogé au sujet de la divulgation par Closer de sa relation présumée avec l’actrice Julie Gayet, François Hollande a reconnu que son couple traversait des "moments douloureux" mais a refusé de dire si Valérie Trierweiler était toujours sa compagne.

Alors que le journaliste lui demandait directement si "Valérie Trierweiler [était] toujours Première dame de France", le président de la République a répondu : "Je comprends votre question, et je suis sûr que vous comprendrez ma réponse. Chacun, dans sa vie personnelle, peut traverser des épreuves. C’est notre cas. Ce sont des moments douloureux", a t-il déclaré, le visage fermé. Un peu plus tard, alors qu'on l'interrogeait sur l'état de santé de Valérie Trierweiler, le président a indiqué "qu'elle se reposait", sans vouloir en dire plus.

 

L'annonce : le pacte de responsabilité dévoilé. Le président a dévoilé les contours du "pacte de responsabilité". Le gouvernement va diminuer les charges des entreprises en supprimant les cotisations familiales d’ici 2017. La mesure doit faire économiser 30 milliards d’euros aux sociétés. François Hollande souhaite ainsi rendre des marges financières aux entreprises afin que celles-ci relancent l’investissement et créent des emplois. Elles doivent s’accompagner, a précisé le chef de l’Etat, de simplifications administratives et d’une modernisation de la fiscalité.   

La clarification : "Suis-je un social-démocrate ? Oui". François Hollande a pour la première fois mardi assumé son identité social-démocrate en détaillant son "pacte de responsabilité". "J'ai été élu avec l'appui du parti socialiste, l'appui de la gauche", a rappelé le président. "Suis-je un social-démocrate ? Oui, au sens où ce pacte de responsabilité qu'est-ce que c'est d'autre qu'une démarche de compromis social, donc social-démocrate", a indiqué le président.

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L'aveu : la bataille de l'emploi n'est "pas encore gagnée". Le chef de l'Etat a admis ne pas avoir "encore gagné la bataille pour l'emploi", mais a estimé qu'une "tendance se dessine" en ce qui concerne le chômage. Il n'a pas réitéré sa promesse d'inverser la courbe du chômage. Mais s'est interrogé : "Est-ce que j'ai fait des erreurs? Sans doute. Est-ce que c'était celle d'avoir annoncé ou promis l'inversion de la courbe du chômage? Mais si je ne l'avais pas fait, beaucoup m'auraient demandé'+mais qu'avez-vous comme objectif ?".

Le satisfecit : Valls dans l'affaire Dieudonné. François Hollande a défendu mardi la ligne suivie par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls pour interdire le spectacle "Le Mur" du polémiste Dieudonné, jugé antisémite. Le président a ensuite qualifié cette interdiciton de "victoire". "J'ai d'abord salué une victoire parce que, quand on engage une action, à un moment il doit y avoir un résultat", a-t-il affirmé.

La promesse : une loi pour mourir en "dignité". Le président a annoncé une loi sur la fin de vie qui permettra aux malades incurables de terminer leur vie "en dignité" mais n'a pas précisé si ce texte irait jusqu'au suicide assisté auquel est favorable une majorité de Français. François Hollande a dit qu'il recevrait dans les prochaines semaines les conclusions du comité consultatif national d'éthique et que la ministre de la Santé, Marisol Touraine, mènerait ensuite des consultations pour élaborer une loi.

 

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