Patrick Ollier, le ministre des Relations avec le Parlement, a reconnu lundi matin sur Europe 1 que la droite a "été battue". "La gauche va pouvoir conduire la destinée du Sénat", a-t-il reconnu toute en insistant sur le fait que "ça ne change en rien sur la gouvernance de la France, sur la possibilité du gouvernement à faire son travail". Et d'ajouter : "la détermination du président et de ceux qui l’entourent est totale".
Le ministre a toutefois admis qu'"il y a un choc, une symbolique forte, puisque le Sénat à une majorité", même si c'est "à deux voix près". Et de continuer : "il faut limiter les conséquences politiques de cette élection". Car, a-t-il pointé du doigt, même si "c’est une sanction en terme politique, je rappelle que ces résultats étaient attendus (...) Nous avions pensé gagner à quatre-cinq voix" d'avance. "Ce n’est pas ce qui va changer la vie des institutions", a-t-il une nouvelle fois insisté.
Quant à son rôle avec le Parlement, Patrick Ollier a dit "accepter de souffrir, parce que certainement ça sera difficile pour moi". "Mais, je ne doute que l'on fera voter néanmoins nos textes", a-t-il assuré.