Sarkozy veut éviter les polémiques

Nicolas Sarkozy arrive pour le conseil des ministres
Nicolas Sarkozy arrive pour le conseil des ministres © MAXPPP
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Europe 1 avec agences , modifié à
Le chef de l'Etat souhaite donner la priorité aux réformes en 2011.

Nicolas Sarkozy espère une année moins agitée en polémiques que 2010. Le président a demandé mercredi aux ministres de ne pas se laisser détourner de leur tâche en 2011 en "participant à des polémiques" ou en "anticipant des échéances électorales encore lointaines" pour ce Premier Conseil des ministres de l'année.

Le chef de l'Etat prépare avant tout le terrain pour les élections présidentielles de 2012. Les 12 prochains mois avant les campagnes présidentielles et législatives de 2012 doivent être pour le gouvernement "une année pleinement au service des Français", a-t-il déclaré en conseil des ministres en guise de voeux.

Les réformes en priorité

Il a demandé au gouvernement de se consacrer aux réformes. "Les ministres ont une tâche à accomplir. Ils ne doivent s'en laisser détourner ni en anticipant des échéances électorales encore lointaines, ni en participant à des polémiques qui pourraient donner aux Français le sentiment de faire passer le souci d'un avenir personnel avant celui de l'intérêt général", a-t-il ajouté.

L'année 2010 a été riche de rebondissements avec le remaniement ministériel en novembre 2010 et l'affrontement entre François Fillon et Jean-Louis Borloo, longtemps considéré comme son remplaçant potentiel. L'affaire Bettencourt et la mise en cause de l'ancien ministre du Travail Eric Woerth n'ont pas aidé à calmer les polémiques gouvernementales.

La fin des 35h fait débat

Mais 2011 sera-t-elle vraiment apaisée pour l'UMP ? La secrétaire d'Etat aux Sports Chantal Jouanno a récemment souhaité être candidate aux sénatoriales en septembre prochain à Paris et s'est dite "prête à faire un ticket" avec François Fillon pour les municipales dans la capitale en 2014, provoquant l'ire de Rachida Dati.

La question d'un relèvement de la durée légale du travail au delà des 35 heures suscite aussi des remous dans la majorité, opposant le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé à son prédécesseur, le ministre du Travail Xavier Bertrand.