Plusieurs manifestations de grévistes cheminots et gaziers contre la réforme des régimes spéciaux de retraite ont lieu ce mercredi dans toute la France. A Paris, le cortège est parti à 14H30 de la gare Montparnasse, et se dirige jusqu'à la gare d'Austerlitz. Plusieurs milliers de personnes défilent derrière une banderole de tête "Ensemble salaires, emploi, protection sociale". Le cortège est guidé par notamment Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, ou encore Didier Le Reste, responsable de la CGT-Cheminots, ainsi que Eric Falempin, secrétaire général de FO-cheminots.
A Marseille, plusieurs milliers de manifestants, issus de la SNCF et d'EDF-GDF, ont défilé dans les rues. Derrière des banderoles de tête où l'on pouvait lire : "les régimes spéciaux ne sont pas des privilèges" ou "la casse des régimes spéciaux, c'est la casse de toutes les retraites", les cheminots, électriciens et gaziers ont marché de la gare Saint-Charles à la préfecture des Bouches-du-Rhône, dans le centre de la ville.
A Toulouse, entre 2.700 et 5.000 personnes, manifestaient, mercredi à la mi-journée. Un premier cortège, au sein duquel étaient très présents les adhérents de la CGT et quelques salariés d'EDF et de GDF, s'est joint à celui des cheminots venus de la gare Matabiau. Les manifestants, parmi lesquels de nombreux portaient des drapeaux et badges de la CGT et certains étaient coiffés de casquettes de contrôleurs de la SNCF, se sont dirigés vers la préfecture de Région, où ils ont été rejoints par des étudiants, des enseignants et des personnels des trois universités toulousaines, toutes en grève depuis mardi.
A Perpignan, entre 700 et 1.000 cheminots, électriciens, gaziers et étudiants ont manifesté mercredi matin dans les rues de la ville. Le cortège, qui a défilé du siège d'EDF-GDF à la gare, puis à une place centrale de la ville, était ouvert par 200 étudiants.
A Rouen, quelque 2.700 manifestants, en majorité des cheminots, des électriciens et des étudiants ont manifesté mercredi matin. Aux cris de "Public, privé, tous ensemble, tous ensemble, ouais...", les manifestants ont défilé de part et d'autre de la Seine, de l'Hôtel du département à la préfecture.