Prenez garde aux Hollandettes

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Kim Biegatch , modifié à
TOUT EST DIT - La sénatrice PS Nicole Bricq redoute que des femmes soient placées à des ministères de second plan pour respecter la parité au gouvernement.

Tous les matins, Laurent Guimier et la rédaction d'Europe 1 sélectionnent pour vous le meilleur des déclarations et des petites phrases politiques du jour.

 
Ségolène Royal ira-t-elle à la cérémonie d’investiture de François Hollande ? En tout cas, elle le souhaite ! Mais l’ancienne candidate a beau être la mère des quatre enfants de François Hollande, elle sépare bien les choses. Sur Canal +, elle a assuré que seuls "les représentants des corps constitués" seraient présents. 

D’ici là, le grand jeu du moment, c’est d'essayer de deviner la composition du futur gouvernement. Première question : où va-t-on pouvoir caser les Verts ? On les dit très gourmands malgré les 2% d’Eva Joly. A la manoeuvre dans les négociations, on parle beaucoup de Jean-Vincent Placé, le n°2 d’Europe Ecologie. "On en a trop fait", a reconnu l'élu qui a présenté ses excuses aux socialistes sur RTL. 

Ce qu'on sait aussi, c'est que ce gouvernement sera paritaire : 50% d’hommes et 50% de femmes. Mais attention, il ne suffit pas d’être une femme pour mériter le rang de ministre. Pour la sénatrice PS Nicole Bricq, il faut absolument éviter l'histoire des “jupettes” en 1995, ces femmes nommées ministres puis congédiées quelques mois plus tard. Sur Public Sénat, elle met en avant les compétences respectives.

Une autre femme a été insultée hier sur internet : il s'agit de Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande et ses consoeurs journalistes. L’ancien commentateur de rugby Pierre Salviac l'a écrit hier après-midi sur twitter : "A toutes mes consoeurs je dis : "baisez utile vous avez une chance de vous retrouver première Dame de France". Il a immédiatement été licencié de son poste de consultant sport chez RTL. C’est la première fois en France qu’un journaliste est évincé pour un tweet en France. 

A l’UMP, Benjamin Lancar a également présenté ses excuses mercredi. Le patron des jeunes de l’UMP, les “jeunes pop”, était invité à raconter les cinq années au cours desquelles il a côtoyé Nicolas Sarkozy. Sur France Culture, il a comparé ses réunions avec le président de la République à la prise d'un rail de coke. Depuis, Benjamin Lancar s’est excusé sur Twitter. Il a reconnu une “formule maladroite" avant de rappeler qu'il était contre "la dépénalisation de toute drogue". Je voulais juste souligner la motivation que Nicolas Sarkozy sait insuffler". A quand la cure de désintox ?

"Les enfants ne souhaitent pas être présents parce qu'ils considèrent que ce n'est pas leur place" (Ségolène Royal) :