Parrainages : Nicolas Dupont-Aignan jette l'éponge

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Le député souverainiste a annoncé cet après-midi qu'il n'avait pas les 500 parrainages d'élus nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle. En revanche, le candidat de Chasse, Pêche, Nature, Traditions (CPNT), Frédéric Nihous, a déclaré avoir réuni 655 parrainages. Ils sont désormais onze en lice. Pour José Bové et Rachid Nekkaz, le suspense reste entier quant à leur candidature. Clôture des dépôts ce soir à 18 heures.

Passé 18 heures ce soir, il sera trop tard pour déposer les 500 parrainages d'élus indispensables pour se présenter à l'élection présidentielle. Mais on y voit désormais plus clair dans la liste des prétendants. Dernière victime en date de la difficulté à obtenir les parrainages cette année, Nicolas Dupont-Aignan. Le député a annoncé qu'il n'avait pas les 500 parrainages d'élus nécessaires pour se présenter à l'élection présidentielle. "Je sais maintenant que je n'atteindrai pas la barre des 500 signatures", a déclaré le président de Debout la République ("souverainiste") lors d'une conférence de presse tenue dans une annexe de l'Assemblée Nationale. Il a précisé qu'il disposait d'environ 450 parrainages. En revanche, Frédéric Nihous, candidat de CPNT (Chasse, Pêche, Nature et Tradition), a déclaré avoir enregistré 655 parrainages. Pour José Bové et Rachid Nekkaz, le suspense reste entier quant à leur candidature. Si les candidats des "grands" partis n'ont pas connu de difficultés pour obtenir leurs parrainages, il en a été tout autrement pour les autres. Depuis dix à quinze jours, les "petits" postulants à la fonction suprême se sont lancés dans une chasse aux derniers paraphes, accusant les "grands" candidats d'empêcher les élus de leur parti de les parrainer. Cette stratégie a apparemment permis depuis samedi à Gérard Schivardi, Philippe de Villiers, Jean-Marie Le Pen, Arlette Laguiller, Dominique Voynet et Olivier Besancenot, dans l'ordre, d'annoncer détenir les 500 paraphes nécessaires, certains se rendant en personne au Conseil constitutionnel déposer les formulaires manquants. Olivier Besancenot a annoncé jeudi soir sur France 2 qu'il avait recueilli 530 parrainages. En 2002, la présence de 16 candidats en 2002, un record, avait contribué à l'éparpillement des voix des électeurs de gauche et à l'élimination de Lionel Jospin au premier tour. La crainte d'un nouveau 21 avril a incité le Parti socialiste à donner à ses élus une consigne stricte de n'accorder leur parrainage qu'à sa candidate, Ségolène Royal. "Aucun choix n'a été imposé aux élus divers gauche non membres du Parti socialiste, chacun étant libre de son propre choix", précise le PS dans un communiqué diffusé jeudi. Le Conseil constitutionnel publiera la liste officielle des candidats lundi.