Le député socialiste Pascal Terrasse victime d'une agression

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Louis Hausalter avec AFP , modifié à
Manuel Valls et Jean-Christophe Cambadélis ont condamné cette agression survenue jeudi dans l'Ardèche pour des motifs encore flous.

Il s'en tire avec un œil au beurre noir et une lèvre fendue. Le député socialiste de l'Ardèche, Pascal Terrasse, a porté plainte après avoir été victime d'une agression jeudi à Saint-Montan, dans le sud du département, alors qu'il se rendait à une réunion publique. C'est ce qu'ont indiqué la préfecture et l'intéressé, confirmant une information du Dauphiné Libéré.

Une gifle et un coup de tête. Pascal Terrasse, par ailleurs conseiller général et candidat aux prochaines élections départementales, a été giflé puis victime d'un coup de tête de la part de son agresseur, localement connu selon l'élu, pour présenter des troubles mentaux. Selon le député et la préfecture de l'Ardèche, cette agression n'est pas en lien avec la campagne électorale et les motivations de l'agression restaient floues jeudi soir. "Ce n'est pas quelque chose de politique", a indiqué Pascal Terrasse.

L'homme qui a été interpellé puis placé en garde à vue par les gendarmes après les faits, aurait crié "je vais éradiquer le complot maçonnique" avant de molester le député, selon le récit de Pascal Terrasse.

Soutien de Valls et Cambadélis. Sur Twitter, le Premier ministre Manuel Valls a apporté son soutien au député socialiste de l'Ardèche et a fait part de son "indignation face à cette agression d'un élu de la République".

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a lui aussi condamné cette "agression physique inacceptable", la qualifiant d'"atteinte à l'exercice démocratique". "Je condamne solennellement une telle agression lors d'une réunion publique, véritable atteinte à l'exercice démocratique", écrit le responsable socialiste dans un communiqué. "Je souhaite que l'agresseur de Pascal Terrasse soit justement châtié, et que Pascal Terrasse puisse poursuivre normalement la campagne pour les élections départementales", ajoute le premier secrétaire.