Le Foll assure que Jouyet "reste" secrétaire général de l'Elysée

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avec AFP , modifié à
SOUTIEN - Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a tenu à réaffirmer son soutien à Jean-Pierre Jouyet, mercredi matin après le conseil des ministres. 

Un seul mot d’ordre : l'union. Mercredi matin après le conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Stéphane de Foll, a affirmé que Jean-Pierre Jouyet, "reste" secrétaire général de l'Elysée et que l'affaire de son entretien avec François Fillon "concerne d'abord l'UMP" et le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy.

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Le Foll préfère parler de la campagne de Sarkozy. "Il est le secrétaire général de l'Elysée, il le reste et il était là ce matin", a déclaré Stéphane Le Foll, après le Conseil. "S'il y a un sujet, ce n'est pas celui de Jean-Pierre Jouyet, c'est d'abord l'UMP", a ajouté le porte-parole, évoquant le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012. Selon lui, "la justice doit faire son travail, c'est elle qui dira s'il y a des fautes".

Valls-Jouyet

© Manuel Valls et Jean-Pierre Jouyet sur le perron de l'Elysée à la fin du Conseil des ministres (REUTERS)

Valls prend la pose avec Jouyet. De son côté, le Premier ministre, Manuel Valls, s'est ostensiblement montré face aux photographes en train de plaisanter avec Jean-Pierre Jouyet (ci-dessus) dans le vestibule du palais de l'Elysée, à la fin du conseil des ministres. Lors des questions au gouvernement, Manuel Valls a répondu fermement au chef du groupe UMP Christian Jacob, qui venait de demander la démission de Jean-Pierre Jouyet. "Vous voulez m'entraîner dans les polémiques à partir d'amalgames dans lesquels je ne rentrerai pas. Je m'y refuse et je m'en tiendrai aux faits parce qu'au fond, là est la vraie question", a répliqué le Premier ministre. 

Royal monte aussi au créneau. "Jean-Pierre Jouyet est quelqu'un qui a des valeurs", a assuré la ministre de l'Ecologie, mercredi matin. "Il avance, il est au travail, sereinement", a-t-elle poursuivi, réaffirmant que l'Elysée soutenait son secrétaire général dans cette affaire. "Je pense qu'il faut passer justement à d'autres sujets, les Français sont un peu surpris quand même du temps passé à des sujets qu'ils ne comprennent pas bien, à des polémiques violentes qui sont incompréhensibles, alors qu'il y a tellement de choses importantes à faire", a insisté Ségolène Royal.

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