Karachi : "le règne des intermédiaires"

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avec AFP

François Hollande a dénoncé mercredi devant la presse "le règne des intermédiaires, les commissions" en réaction à la garde à vue de Nicolas Bazire, ex-directeur de cabinet d'Edouard Balladur, dans le cadre de l'enquête sur le volet financier de l'affaire Karachi. Le candidat socialiste à la primaire a estimé que les "affaires", "il faudra en sortir après 2012" mercredi en marge d'un déplacement sur le thème du service civique à Trélazé.

"Il faut éviter qu'il y ait des intermédiaires qui, ensuite, fassent des révélations ou démontrent des enrichissements qui affaiblissent ceux qui les ont choisis", a considéré François Hollande. "Donc je ne veux rien dire sur le plan judiciaire, rien dire qui puisse être interprété comme une condamnation avant l'heure", a-t-il continué avant de lancer que "ce climat, le règne des intermédiaires, les commissions, c'est tout ce que nous devons proscrire pour l'avenir".