Il y avait bien des hommes armés avec Hollande

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Assiya Hamza avec agences , modifié à
Selon la porte-parole du gouvernement, les armes oubliées à Rio étaient uniquement celles de "rechange".

La polémique est close. Najat Vallaud-Belkacem a affirmé mercredi que la protection de François Hollande a été constamment assurée par des hommes "armés" pendant son déplacement au sommet de Rio, contrairement "à ce qui a été prétendu" dans Le Canard enchaîné.

La porte-parole du gouvernement a confirmé qu'un lot d'armes avait bel et bien été oublié à l'Elysée à Paris par un fonctionnaire du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR). Mais Najat Vallaud-Belkacem a tenu à préciser que cela n'avait en rien affecté la mission de policiers. "Le sac qui a été laissé de côté contenait des armes d'appoint uniquement", a-t-elle précisé. "C'est vrai qu'il a été laissé de côté, c'est vrai que cela a été considéré comme une faute grave de la part de l'officier qui en était responsable et donc la commissaire divisionnaire l'a renvoyé à son retour".

Protégé à "mains nues"

Dans son édition de mercredi, Le Canard enchaîné a effectivement rapporté que les membres du GSPR avaient oublié leurs armes lors du déplacement présidentiel, le 19 juin. L'hebdomadaire satirique en déduisait que la protection de François Hollande s'est faite en totalité "à mains nues".

Une sécurité "bien en règle"

Une information également démentie mercredi par le patron du Service de protection des hautes personnalités (SPHP), Gilles Furigo. "Il est faux de dire que le président n’aurait été protégé qu’à main nue, en cas de difficulté. Les agents qui constituent son triangle de sécurité étaient bien armés et en règle", a insisté Gilles Furigo dans les colonnes du Figaro.

Lorsque des policiers ou des gendarmes se déplacent à plusieurs pour assurer la protection d'une haute autorité de la République, ils emportent avec eux leurs armes dans une mallette sécurisée. Elle est présentée aux autorités locales dès l'arrivée sur place. Et, au moment du départ, ces autorités vérifient également que ces armes repartent bien dans leur pays d'origine.