"Je n'ai aucun traitement". François Hollande l'assure, il va "bien". Dans une interview à France 24/TV5 Monde/RFI, le président est revenu samedi sur son état de santé, quelques jours après les révélations sur une opération de la prostate qu'il avait subie en février 2011. "C'était une opération bénigne que j'avais eue il y a plus de deux ans et qui n'avait eu aucune suite médicale, donc je n'ai aucun traitement et je vais bien", a déclaré le chef de l'Etat.
Un bulletin de santé en janvier. "Vous ne devriez même pas me poser cette question parce que mes bulletins de santé, depuis que je suis ici, à l'Elysée, ont été publiés" en juin 2012 et mars 2013, a fait valoir François Hollande, précisant qu'il "y en aura un prochainement, au moins de janvier".
"Une part d'intimité". "Je vais bien et j'assure mes fonctions sans qu'il y ait le moindre doute à avoir sur ma santé", a insisté François Hollande, ajoutant : "On peut me faire toutes les critiques, tous les reproches, sauf sur mon état de santé". Selon lui, la polémique autour de cette intervention qui n'avait pas été mentionnée auparavant "n'avait pas beaucoup de sens". "Il y a aussi une part d'intimité qui n'a pas forcément à être exhibée", a estimé le locataire de l'Elysée. La santé des présidents de la République est un sujet sensible depuis la maladie de Georges Pompidou, dissimulée jusqu'à son décès en fonction en 1974, puis le cancer de la prostate de François Mitterrand, caché durant des années via des bulletins mensongers signés de son médecin personnel.
Pourquoi le secret a été gardé. Comme l'avait révélé Europe 1, François Hollande avait préféré resté discret sur cette opération, intervenue en février 2011, quelques semaines seulement avant son entrée en campagne pour la primaire socialiste. A l’époque, seule une poignée de ses plus proches parmi lesquels Stéphane Le Foll, Michel Sapin, Faouzi Lamdaoui et le chauffeur de François Hollande ont été mis dans la confidence. "Rendre publique une opération, et de la prostate qui plus est, aurait été suicidaire", avait justifié l'un des amis de François Hollande.
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