Pour la première fois depuis 1950, plus de 3.000 postes vont être supprimés dans l'Education nationale. Ce sont 5.000 postes équivalents temps plein qui vont disparaître à la rentrée de septembre 2007 dans les collèges et lycées en raison de l'allongement du temps de travail de certains enseignants. Les académies de Lille, Versailles, Nancy-Metz, Dijon, Reims et Amiens seront les plus touchées par ces suppressions.Les syndicats appellent déjà à la mobilisation. Le Syndicat national des enseignements de second degré invite les enseignants à participer à la manifestation nationale prévue de longue date le 20 janvier à Paris par la fédération syndicale unitaire (FSU). Parallèlement, les enseignants sont mobilisés depuis le 18 décembre contre un projet de décret permettant d'allonger le temps de travail de certains enseignants et d'affecter un même professeur sur deux matières différentes et sur plusieurs établissements.Pour sa part, le Parti socialiste a dénoncé "très vigoureusement la suppression de 5.000 postes d'enseignants à la rentrée 2007"."Durant les cinq années de gouvernement de droite, 50.000 postes auront été supprimés dans l'Education nationale, dont 25.000 postes d'enseignants", a-t-il déploré dans un communiqué.