Les deux tiers de Français qui se disent déçus par François Hollande selon un sondage BVA paru dimanche dans Le Parisien "expriment une inquiétude avant d'exprimer une déception", a jugé Jérôme Guedj, député PS et président du Conseil général de l'Essonne, invité dimanche après-midi sur Europe 1.
"La situation est dure, âpre, violente en terme de chômage et précarité. A l'endroit d'un président, et notamment d'un président de gauche, les impatiences sont plus grandes", a-t-il expliqué. "C'est une sorte de malédiction pour la gauche mais quand on arrive aux responsabilité, c'est que la situation va pas bien. On attend beaucoup et tout de suite de la gauche."
Mais la déception est aussi lié à une "volonté d'un ancrage à gauche de la politique du gouvernement. C'est le cas de plusieurs mesures mais qui ne donnent pas encore pleinement leurs effets, comme les emplois d'avenir et les contrats de génération", ajoute Jérôme Guedj. Enfin, le député reconnaît la demande "d'une plus grande lisibilité" des actions du gouvernement.