87 morts et 9 blessés : c'est le bilan du crash d'un Airbus A320 d'Air Inter qui reliait Lyon à Strasbourg. Le 20 janvier 1992, l'appareil s'écrasait contre le Mont Sainte-Odile alors qu'il approchait de l'aéroport de Strasbourg-Entzheim. Les circonstances et les causes présumées du drame seront à nouveau évoquées : le procès en appel de la catastrophe s'est ouvert ce mardi après-midi à Colmar.
Six prévenus - cinq anciens cadres d'Airbus, d'Air Inter (ancienne filiale d'Air France), de la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) et un contrôleur aérien - comparaîtront de nouveau pour répondre d'homicides et de blessures involontaires.
En première instance, ils ont tous été relaxés, alors que le ministère public avait requis des peines de prison avec sursis pour quatre d'entre eux et suggéré la relaxe pour deux autres. En revanche, le tribunal avait retenu la responsabilité civile d'Airbus et Air France (pour Air Inter), les deux sociétés devant indemniser les victimes.
Le procès doit durer sept semaines. Le jugement devrait être mis en délibéré.